La première Conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique qui s’est tenue à Sotchi, a vu la participation active du Conseiller du Président Russe et Secrétaire Exécutif du Comité d’organisation de la conférence ministérielle, Anton Kobyakov.
Lors d’une conférence de presse organisée à cette occasion, Kobyakov a tenu à clarifier le positionnement de la Russie vis-à-vis de l’Afrique et de son nouveau partenariat avec les pays du continent. «La Russie n’a pas de responsabilité dans la colonisation, ni dans le néocolonialisme en Afrique», a déclaré Kobyakov.
Il a souligné également que depuis l’époque de l’ex-URSS, la Russie a toujours soutenu le mouvement de libération des peuples africains et contribué au développement du continent.
Cette coopération, poursuit-il, se concrétise à travers la formation des cadres, la réalisation de projets dans divers domaines, tels que la santé, l’éducation, l’agriculture, les infrastructures, l’énergie, l’eau, la sécurité, les mines et le transfert de technologies.
Par cette occasion, le Conseiller du Président Russe, a précisé que «la Russie ne cherche pas à coloniser l’Afrique, mais souhaite plutôt soutenir le continent dans son processus de développement.
Selon lui, l’Afrique, avec ses potentialités, est reconnue comme le futur centre de la croissance économique et la Russie est prête à l’aider à surmonter les défis, tels que le néocolonialisme, les conflits armés, le terrorisme, l’extrémisme violent et la pauvreté.
Anton Kobyakov, a également mis en avant le partenariat des pays africains avec les «BRICS», soulignant l’importance de cette collaboration dans un monde de plus en plus polarisé.
La Russie se positionne ainsi comme un partenaire fiable pour les pays Africains, prête à les accompagner dans leur développement et à renforcer leurs capacités pour une croissance économique durable.
La conférence de presse a permis d’aborder des questions essentielles sur le nouveau modèle de partenariat entre la Russie et l’Afrique. La Russie se montre résolument engagée à soutenir le continent africain et à contribuer à son émancipation économique et sociale.
La Rédaction