Le Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, Maxime Balalou, a réagi au communiqué fantaisiste du «Bloc Républicain pour la Constitution du 30 mars 2016» (BRDC), rendu public le 19 novembre 2024. Ce document, selon lequel, attaque le Président Touadéra et son gouvernement d’être à l’origine de l’éclatement du MLPC, ignorant les vrais problèmes qui minent cette formation politique. Réaction enregistrée au cours de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire du mardi 26 novembre 2024 à Bangui.
Face aux professionnels des médias, le Porte-parole du Gouvernement, Maxime Balalou, a balayé d’un revers de main toutes ses fausses accusations infondées, dont le but est de jeter le discrédit sur les autorités du pays.
Selon lui, les leaders du BRDC, cherchent des boucs-émissaires pour justifier leur défaite, «ces leaders politiques qui sont en pertes de vitesse, sachent pertinemment que la population, n’a plus confiance en eux et ne vont jamais voter pour eux, cherchent maintenant à noircir l’image du Chef de l’Etat, Pr Faustin Archange Touadéra, sur le plan international et national, considéré comme Moïse de l’Afrique»,a-t-il lâché.
En outre le membre du gouvernement, a précisé pour sa part que le dysfonctionnement du MLPC, n’engage pas le gouvernement. Car, dit-il, dans le cadre de la démocratie du pays, le régime en place n’a aucun intérêt à tirer profit et à pouvoir chercher à déstabiliser un parti politique, comme le prétend ses leaders d’opposition radicale. «C’est encore une autre fuite en avant. Lorsqu’on n’a pas plus d’offre politique, on se lance dans des agissements qui n’honorent pas leurs auteurs. Mais, bien au contraire, nous sommes pour le raffermissent démocratique dans notre pays et nous voulons absolument que chaque parti politique puisse avoir la possibilité de travailler sereinement pour le développement de la RCA», a insisté le Ministre.
Au moment où les autorités centrafricaines travaillent pour l’organisation des prochaines élections dans le pays, il est important que les autres leaders des partis politiques calment leurs ardeurs afin de faciliter un climat propice pour la réussite de ces échéances.
Carole Bycekoan