Après plusieurs interventions sur les réseaux sociaux et dans certains médias de la place, le Bureau Politique Provisoire du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) a, dans une conférence de presse, tenue le mardi 27 novembre 2024 à Bangui, brisé le silence sur la situation qui prévaut actuellement dans ledit parti et éclaire la lanterne de ses militants. Selon son Président Docteur Gérard Deganendji, il n’y a qu’un seul MLPC et leur premier commandement est de défendre la patrie.
C’est un moment tant attendu des leaders du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) entre autres, Jacquesson Mazette, Gabriel-Jean Edouard Koyambounou, pour répondre à toutes les questions impliquant leur parti, en commençant par l’historique, les tons forts du parti.
L’absence du congrès, les non convocation du Conseil Politique National (CPN) et la mauvaise gouvernance sont entre autres, des points reprochés à l’ancien président du MLPC, Martin Ziguélé qui est vomit par ses anciens camarades.
Pour le Président actuel du Bureau Politique Provisoire du MLPC, Docteur Gérard Deganendji, il n’y a qu’un seul MLPC, qui est celui qu’il dirige contrairement, à ce que les gens racontent. «Nous voudrons dire tout simplement qu’il y a pas de torchon qui brûle entre le MLPC Ziguélé et autres MLPC en ce moment. Nous n’avons qu’un seul MLPC. Il y a des usurpateurs. Mais aujourd’hui, si la base décide de dire que c’est n’est plus Ziguélé, par rapport à son échec, on n’a pas besoin de lui, il n’a qu’à revenir comme membre du MLPC», a-t-il détaillé.
S’agissant des allégations concernant l’appui de ce parti politique au pouvoir en place, le numéro un du MLPC répond en ces termes, «si le MLPC fonctionne dans la République, c’est dire que le MLPC privilégie la République. Donc, tout ce qui concerne la République, le MLPC, ne doit pas aller à l’encontre de cela. Donc, nous avons mis à votre disposition, ce qu’on appelle, les objectifs du BRDC, où le MLPC, ne peut pas accepter. C’est à cela que nous disons, à ce que le MLPC sorte du BRDC».
Cette sortie médiatique des hauts cadres du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain, intervient au moment, où, la justice doit se prononcer sur le dossier qui divise.
Il est important que le ministère de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et du Développement Local, prenne sa responsabilité. Car, les partis politiques naissent en ce moment comme des champignon et qu’ils travaillent que dans leurs intérêts au détriment de la nation.
Régis Stéphane Banguima