Du 29 au 30 mai 2024, des représentants des différentes organisations et départements ministériels, ont renforcé leurs capacités sur la consolidation de la paix en République Centrafricaine. Une initiative portée par l’ONG «Défis et Objectifs Centrafrique» (DOC), dont l’objectif vise à créer des espaces d’échanges et de plaidoyers entre les femmes politiques et femmes de l’administration publique, du secteur privé et de la communauté à la base sur la promotion et défense des droits humains.
Deux jours durant, les participantes ont échangé sur des différentes thématiques, notamment des actions conjointes, gouvernement-acteurs locaux et leaders communautaires sur des questions de représentation stéréotypée du rôle des femmes et des hommes dans la promotion des droits humains et la consolidation de la paix en RCA.
Dans son discours de circonstance, la Présidente de l’ONG «Défis et Objectifs Centrafrique», Evelyne Yalissou, est revenue sur la persistance des Violences Basées sur le Genre (VBG) pendant les crises qui ont conduit le pays au non-respect des droits fondamentaux de l’homme en général ainsi que des femmes et jeunes filles en particulier, sont parfois victimes des cas de violation des droits humains. Ces cas sont enregistrés, malgré que le pays ait adopté ratifier plusieurs instruments légaux en matière des droits Humains.
Au sortir de cette rencontre, Marie Solange Pagonedji Ndakala, Conseillère chargée de la Famille et de la Population à l’Assemblée Nationale, salue cette initiative, «c’est une très belle initiative pour créer un espace dans lequel des femmes politiques, de l’administration, du secteur privé et celles qui sont à la base de pouvoir de se retrouver pour échanger. C’est important et c’est un partage d’expérience. Alors, les expériences des unes pourront motivées les autres pour quelles se lèvent et s’affirment positivement dans la vie politique. Tout à l’heure on a posé le problème de la Loi portant protection des défenseurs des droits Humains, une remarque très pertinente. Donc, nous allons voir ensemble si on peut faire appel à l’Assemblée Nationale, on sait que les élus de la Nation peuvent faire quelque chose pour la société», a-t-elle plaidé.
La République Centrafricaine s’est engagée dans la lutte contre toute forme de violences faites aux femmes. Cet engagement s’est traduit par la signature du plan d’action de la plateforme de Beijing, des textes législatifs notamment la Loi n° 06.032 du 15 décembre 2006, relative à la protection des femmes contre les violences.
Carole Bycekoan