Pour la petite histoire, le «Réseau Foi, Culture et Education en Afrique», a été créé au Cameroun à l’Université catholique de Yaoundé dans les années 2000, par le Père Spiritain Patrick Nguéma Edou de nationalité Gabonaise, après avoir envoyer en mission en Centrafrique, en 2002. Ce dernier a implanté ce réseau en la paroisse Notre Dame d’Afrique, avec deux autres équipes de vie, de Fatima et le Centre Catholique Universitaire (CCU).
Ce réseau qui a réuni en son sein différentes confessions religieuses et les animistes, a pour but de promouvoir un meilleur vivre ensemble entre les peuples et les civilisations et en promouvant la paix.
Ce réseau, était à l’origine de la plateforme des confessions religieuses, comme le confirme Imam Malik, l’un des premiers membres de «Réseau Foi, Culture et Education», «nous pensions que, c’était de l’amusement du fait que, Dieu est la paix en tout cas, il a béni cela et petit à petit, cela a pris de l’ampleur. C’est grâce à ce réseau-là qui a eu la naissance de la plateforme des confessions religieuses qui est née à partir du Réseau Foi Culture et Education. En tout cas, c’est nous sommes à la base de cette formation-là qui, petit à petit, est arrivée à empêcher que la République Centrafricaine, soit divisée en deux. Alors qu’on a remercié Dieu pour cela. Nous pensons continuer dans ce sens», a-t-il confirmé.
Alice Mandiobi Massi Idéma du «Réseau Foi, Culture et Education», venue du Gabon, s’explique comment, elle a découvert ce réseau, «j’ai découvert ce Réseau par l’entremise d’une amie Nancy Mounang, qui m’a invité lors d’une activité au niveau du collège Baisieux. Aujourd’hui, je suis invité ici pour représenter mon pays le Gabon, représentée le Réseau. C’est vraiment une famille que je rencontre et c’est vraiment magnifique à Bangui. Au Gabon, nous fonctionnons à travers de renforcement des capacités, parce que nous n’avons pas encore connu de guerre et nous enregistrons quand même des violences que nous sommes en train de réduire à travers les sensibilisations, les mobilisations chaque jours», a-t-elle expliqué.
Jean Symphorien Ngamapiol, Coordonnateur national de ce Réseau, présente les acquis de cette organisation en RCA, «nous avons plusieurs réalisations à notre actif, parce que nous avons organisé des colloques inter religieux, œcuménique et inter confessionnelle. Nous avons organisé plusieurs activités dans le cadre de la journée et de tolérance dans les écoles publiques et privées de Bangui, et même dans l’arrière-pays à Pissa. Donc, nous sollicitons auprès des partenaires, ceux qui ont vu les réalisations du réseau en Centrafrique, qui ont constaté qui ont constaté que c’est le réseau qui était à l’œuvre lors qu’il fallait mettre en place la plateforme des confessions religieuses. Nous lançons un vibrant appel pour que, des aides multiformes puissent accorder à ce mouvement qui a vraiment fait des bonnes réalisations en Centrafrique»,a-t-il souligné.
Le «Réseau Foi Culture et Education en Afrique», s’est installé presque dans tous les pays CEMAC, au Cameroun, au Gabon, au Tchad et en RCA. La Guinée Equatoriale et le Congo Brazzaville, sont dans la liste d’attente.
Auric De Jean Jovice Ouakara