Dans un communiqué de presse rendu public le 18 décembre 2024, et signé par le Président du Haut Conseil de Communication (HCC), José Richard Pouambi, le chef de cette institution d’autorégulation des médias, se basant sur les contenus des médias classiques, en ligne et réseaux sociaux sur la lutte contre la désinformation et les discours de haine, attire l’attention des médias sur ce phénomène qui monte en puissance en Centrafrique.
Selon le HCC, depuis plusieurs mois, cette institution républicaine, a constaté la baisse significative des messages de haine, de violence et de la désinformation dans les médias traditionnels.
Dans ce communiqué, on pouvait lire que cet effort est le fruit de la pédagogie adoptée par le Haut Conseil de la Communication (HCC), avec l’appui inconditionnel des partenaires soutenant les médias et l’implication du Gouvernement.
De tout ce qui précède, du 1er au 30 novembre 2024, la Cellule de Veille du HCC, en charge de la lutte contre la désinformation, les discours de haine et les rumeurs, a observé les contenus médiatiques et a collecté une vingtaine de données impactant la vie de la communauté.
Il ressort que cinq (05) sujets ont retenu l’attention de la Cellule de Veille qui les a proposés pour appréciation et validation à la plénière des Conseillers avant la publication.
Ces sujets présentés portent sur : «Les agents tablettes victimes des hommes armés non-identifiés dans le cadre de l’enrôlement des électeurs dans les localités du Nord-Ouest de la République Centrafricaine» ; «La rumeur relative à un combat entre les peulhs et les musulmans dans la localité de Djabarouna (officiellement appelé Bouboui/Pk 45 de Bangui sur la route de Boali)» ; «Des boissons avariées détruites sur instruction du Ministère du Commerce» ; «Le traitement réservé aux opposants politiques centrafricains, qualifiés d’irresponsables et accompagné d’une image intox de l’Honorable Anicet George Dologuélé photoshopée de mouton et écrit : Je suis Monsieur 10%»; «Le décès d’un conducteur camerounais le 19 Novembre 2024 sur l’axe Bangui Garaboulaye pour lequel le gouvernement est traité d’impuissance et d’incapacité face aux Russes».
Au regard des différents sujets traités par la Cellule de Veille du HCC, il ressort que les phénomènes de la désinformation, les rumeurs et les messages de haine, prennent de l’ampleur au sein des communautés et particulièrement sur les réseaux sociaux.
Le Haut Conseil de la Communication, Autorité de régulation des médias voudrait ici féliciter les professionnels des médias pour les avancées constatées dans leurs publications et productions médiatiques.
Par ailleurs, le HCC rappelle aux professionnels des médias d’observer scrupuleusement les dispositions de l’Article 7 alinéa 1er du Code d’éthique et de la déontologie du journaliste qui fait injonction de «publier uniquement les informations dont l’origine, la véracité et l’exactitude sont établies», surtout que 2025 sera une année chargée par les échéances électorales.
Pour finir, le Haut Conseil de la Communication invite les communicants de tout bord politique à soigner uniquement l’image de leur entité respective sans verser dans des provocations aux conséquence sociales incalculables.
En outre le Haut Conseil de la Communication dans la mesure de ses possibilités et en tenant compte de ses missions régaliennes travaillera à identifier et à traquer les fauteurs de troubles qui se sont auto-proclamés «communicants et influenceurs tendancieux» qui mettraient à mal le processus de la gouvernance démocratique.
Tout le monde doit concourir à renforcer les acquis de la paix et de la cohésion sociale, gage d’un développement harmonieux de notre cher et beau pays, la République Centrafricaine.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna
Le HCC attire l’attention des médias centrafricains face à la montée en puissance des messages de haine et surtout dans certains médias classiques
