Le Ministre Conseiller Spécial du Président de la République, en matière d’ONG nationales, Fidèle Gouandjika, dans un entretien exclusif à Radio Lengo Songo, a éclairé la lanterne de l’opinion nationale et internationale, que l’année 2025, est une année électorale que la République Centrafricaine n’a jamais connu depuis Boganda. Selon Fidèle Gouandjika, ces trois élections, seront rudes, car les compteurs sont remis à zéro.
D’entrée de jeu, Fidèle Gouandjika a d’abord rappelé que depuis le régime Patassé, nommait son cousin, le cousin de Dologuélé, qui est le regretté Joseph Bendounga, à la Mairie. Que tout le monde sache que Bendounga est du Nord. Aujourd’hui, ces gens du BRDC, crient sur tous les toits, qu’il faut qu’on aille aux élections municipales et que le Président Touadéra empêche les élections municipales de se tenir. Que la Constitution de 2016 lui ait dit que c’est une obligation. Mais, la Constitution de Kolingba, que ceux-ci ont changé le 14 janvier 1995 et dans cette Constitution, ils interdisaient à tout candidat à l’élection présidentielle d’avoir deux nationalités. C’est cette Constitution que Touadéra l’a ramené en 2023.
Ce dernier a profité de cette occasion pour rafraîchir la mémoire de ces opposants systématiques que la question de double nationalité est puisée dans la Constitution de Patassé. Car, c’est la Constitution d’un Président démocratiquement élus à l’époque.
C’est typiquement cette partie que Touadéra et le peuple Centrafricain, ont inséré dans la nouvelle Constitution. Et ces leaders de l’opposition démocratique, bénéficient également de la nationalité française, lorsqu’ils étaient dans le gouvernement du MLPC en 1995. Mais pourquoi «ils demandent qu’on ne l’applique pas maintenant ? Parce que j’étais candidat en 1999. Comme ils ont vu que mon épouse est caucasienne, Monsieur Éric Sorongopé, qui est aujourd’hui MCU, qui est un transfuge du MLPC, était le Directeur de campagne du Président Patassé à l’époque. Il allait déposer plainte contre moi, contre André Kolingba, contre Henri Pouzère, contre Charles Massi, pour que la Cour Constitutionnelle de l’époque invalide nos candidatures. Parce qu’on aurait deux nationalités». Alors qu’ils se sont trompés, selon Fidèle Gouandjika.
Et de préciser que «je n’ai que la nationalité Centrafricaine, André Kolingba également nous avons gagné. Et aujourd’hui, ce n’est pas une vengeance. Ils n’ont pas fait les élections municipales pendant dix ans. Quand ils étaient premiers ministres, pourquoi aujourd’hui, ils disent, allons le faire, après ils disent, il faut boycotter ? Pourquoi ils demandent qu’on boycott ? Quand on revient comme ce que le Président Patassé du MLPC, a fait pendant dix ans, sans les élections municipales, c’est pourquoi ils veulent boycotter ?», s’agace Fidèle Gouandjika.
Par ailleurs, il a noté que cette année 2025, est un tournant décisif pour le peuple Centrafricain, pour entrer définitivement dans la 7ème République. Selon lui, «2025, est une année électorale que la République Centrafricaine n’a jamais connue depuis Boganda. Puisqu’il s’agira de trois élections. Les élections municipales, pour mettre fin au clientélisme, au népotisme, vont donner la chance à tous les Centrafricains de devenir conseillers municipaux, maires et autres. Donc, ce ne sera plus par Décret, ce sera par les élections et les partis politiques aussi vont se battre pour arracher les postes des maires. Et je pense que c’est en l’honneur du Président de la République qu’il autorise ça. Parce qu’après André Kolingba, le MLPC ne l’a pas autorisé. Le MLPC a fait dix ans au pouvoir, avec comme premier ministre, Gabriel Jean-Édouard Koyambonou, Jean-Luc Mandaba, Michel Gbézéra-Bria, Jean-Paul Ngoupandé, Martin Ziguélé, qui était précédé de Anicet Georges Déloguélé. Ceux, qui, aujourd’hui, crient sur tous les toits, il faut qu’on aille aux élections municipales. Ils avaient toute la liberté, la légalité. En tant que, Premier ministre d’un parti démocratiquement élu, qui a pris le pouvoir de manière démocratique pendant dix ans, ils étaient là pour nommer les maires par connaissance, par ethnie», a-t-il relevé.
A l’ère de la Démocratie, les élections déterminent la maturité d’un peuple pour le meilleur et le devenir de sa destinée comme le prône souvent Président Touadéra dans ses discours politiques pour un Centrafrique Démocratique Un et Unique.
Le peuple Centrafricain est déjà mature au moment des élections, quelque soient les conditions.
Auric De Jean Jovice Ouakara