«Le Centrafrique a besoin la contribution de toutes ses filles et fils sans distinction pour son relèvement», comme l’a souvent indiqué le Président de la République. C’est ce qui est au centre de la mission diplomatique de la Ministre des Affaires Etrangères et des Centrafricains de l’Etranger, Sylvie Baïpo Témon. La question des Centrafricains de la diaspora qui constituent également des ressources pour la reconstruction et le développement de la RCA, a été abordé par Sylvie Baïpo Témon, à l’occasion de l’émission Radio Télévisée «Parole au Gouvernement».
Selon le membre du gouvernement, désormais, des dispositions sont prises par son département pour répertorier toutes les compétences des Centrafricains issus de la diaspora pour mettre à la disposition de la RCA.
Au cours de l’émission Radio Télévisée, «Parole au Gouvernement», elle n’a pas raté l’occasion pour présenter l’importance de la diaspora qui est un atout du relèvement économique pour la reconstruction de la RCA. «Aujourd’hui, nous pouvons justement, réellement entamer la trajectoire du développement économique. Et c’est là, où les Centrafricains de l’étranger, avec leur expertise, leurs compétences acquises ailleurs, vont pouvoir valablement contribuer. Donc, aujourd’hui, nous travaillons à cela»,a-t-elle expliqué.
Par ailleurs, pour capitaliser ces ressources, la ministre des Affaires Etrangères et des Centrafricains de l’Etranger a souligné la mise en place d’une cartographie, «nous sommes en train de construire justement une base de cartographie de nos Centrafricains de l’étranger. L’objectif n’est pas de faire un appel à tout vent. C’est de savoir d’autres pays qui, aujourd’hui, ont des ressortissants à l’étranger, qui appuient fortement leur développement économique, et qui sont des pays qui ont su avoir des ressortissants à l’étranger bien organisés. L’expérience, quand on veut chercher l’expertise de la diaspora, c’est d’aller chercher le chirurgien qui est en capacité de venir opérer en chirurgie. C’est d’aller chercher le comptable qui est en capacité de venir former, ou en tout cas, appuyer, apporter son expertise à la société en termes de comptabilité, ou encore même le mécanicien, même la coiffeuse», a ajouté le numéro Un de la diplomatie Centrafricaine.
Elle par ailleurs mis un accent particulier sur la vision principale de cette mission, «je pense qu’il n’y a pas de restrictions, de discriminations à faire. Mais, aujourd’hui, nous allons pouvoir embrancher cette porte de nos Centrafricains à l’étranger. Nous avons commencé d’ailleurs, parce qu’il y a un programme appelé Diaspora qui, sur des secteurs, sollicite des Centrafricains à venir. Mais, il faut qu’ils apprennent plus d’ampleur. L’objectif n’est pas de limiter à certains secteurs. C’est de donner l’opportunité à nos compatriotes qui sont à l’étranger de se retrouver dans leur pays, de se réconcilier avec leur pays, avec cette image justement qui freinait un peu d’insécurité. Et notant que d’autres Centrafricains de l’étranger en font le pas, par eux-mêmes, par patriotisme, je peux moi-même me compter parmi ces Centrafricains. Donc, ça serait l’appel aussi à dire, effectivement, n’attendez pas de voir ce que votre pays fait pour vous, mais cherchez à savoir ce que vous pouvez apporter à votre pays», a concluSylvie Baïpo Témon.
Pour concrétiser un changement radical en République Centrafricaine, la 7ème République, a besoin de la contribution matérielle de son capital humain qui sont ses filles et fils sans distinction.
Auric De Jean Jovice Ouakara