La deuxième édition du «Carrefour de l’Emploi» a ouvert ses activités le 15 mai dernier, pour prendre fin le 16 mai 2024 à Bangui. Cela est une initiative qui est s’inscrit dans le cadre des activités du «Mois de Travail» en République Centrafricaine. L’occasion pour les fournisseurs d’emplois, entreprises et sociétés centrafricaines, d’exposer leurs offres en matière d’emplois.
L’ouverture des activités dans la journée de mercredi 15 mai dernier, a été marquée par une cérémonie officielle, à laquelle devait prendre part le ministre de tutelle. Empêchée, elle s’est faite représenter par Jean De Dieu Sépopodé, en sa qualité de Directeur Général de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.
Il ressort de cette journée que des multiples crises militaro-politiques qu’a connue la RCA, ont mis en faillite la plupart des structures économiques et sociales. C’est dans cette optique que le Président Touadéra, a lancé le 03 mai 2024 à Bangui, le «Mois du Travail».
Une occasion pour la ministre chargée du Travail, de l’Emploi, de la Protection Sociale et de la Formation Professionnelle, Michèle Mouanga, d’initier la deuxième édition de «Carrefour de l’Emploi», dont l’objectif est d’identifier et de mettre en œuvre les filières de formations, établir les référentiels des formations par spécialité, réaliser les formations d’insertion et de réinsertion.
Pour Boniface, l’un des demandeurs d’emploi, «l’initiative du Président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra, pousse les jeunes Centrafricains de trouver massivement d’emplois et trouver également une meilleure formation pour leur avenir et gagnent aussi leur vie», a-t-il salué.
Dans ses de mots de circonstance, le Représentant du Ministre de Travail, Jean De Dieu Sepopodé, a indiqué que l’inadéquation entre les offres d’emplois et les caractéristiques des postes offerts sur le marché de l’emploi et le niveau de qualification des demandeurs d’emploi créées un fossé entre employeur et le demandeur d’emploi. Des solutions doivent être trouvées pour que les chercheurs d’emplois puissent être de nouveau dans leur système et trouver un emploi.
Elles affectent directement le marché de l’emploi et créent un taux de chômage important dans le pays. Cette situation touche particulièrement les jeunes qui ne peuvent pas trouver le travail. A cela s’ajoute l’inefficacité du système éducatif en déphasage avec le marché d’emplois.
Ainsi, cette obsolescence ou désuétude des compétences à qui, tant à écarter les demandeurs d’emplois de longue durée, pourrait être génératrice de reconversion de métier pour répondre aux problèmes susmentionnés et accroître l’employabilité des demandeurs d’emploi en mal adhésion professionnelle sur le marché de l’emploi. C’est pourquoi, l’Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelles et d’Emploi (ACFPE), se propose d’organiser une série de formation des conversions dans plusieurs spécialités portant sur des métiers porteurs d’emploi.
Car, poursuit Jean De Dieu Sepopodé, mettre en œuvres des programmes de formation pour réintroduire des milliers de jeunes n’ayant pas obtenu un travail depuis au moins cinq (5) années et leurs donner de nouvelles chances non seulement d’avoir un nouveau métier en phase, avec l’économie, mais aussi et surtout de décrocher un emploi.
Cette deuxième édition de «Carrefour de l’Emploi», qui est une nouvelle politique du Président Touadéra, a vu la mobilisation de plusieurs jeunes pour leur faciliter l’accès rapide à un emploi décent pour leur survie.
Tribio Fésséramitia