Quelques jours après l’appel des leaders du BRDC, à une marche «pacifique» le 04 avril prochain à Bangui, la plateforme «Galaxie Panafricaine», de Blaise Didacien Kossimatchi, brise le silence et appelle la population centrafricaine à ne pas céder à la manipulation des leaders du BRDC. Pour le Coordonnateur de la «Galaxie Panafricaine», Blaise Didacien Kossimatchi, la marché dite «pacifique» des leaders du BRDC qui projettent organiser le vendredi 4 avril prochain est contraire à la loi et il est important que les Centrafricains puissent faire barrage à ce projet machiavélique tendant à déstabiliser les institutions de la République. Une réaction enregistrée au cours d’une rencontre avec la presse à Bangui, ce mardi 25 mars 2025.
Dans son propos liminaire, Blaise Didacien Kossimatchi, a défini le BRDC comme étant le «Bloc Restreint des Désordonnés pour la Défense de la Défunte Constitution». Il n’est pas étonnant que dans une République, il existe des ténébreux qui combattent la lumière. Dans un Etat de droit, la liberté est acquise à tous les citoyens. Quitte à ce que celle-ci profite au bien-être et à la stabilité de la Nation. Les Centrafricains ont une expérience douloureuse du passé et veulent en découdre avec les démons récidivistes dont les méthodes luciféreuses sont désormais maîtrisées.
Selon lui, dans une démocratie, l’opposition n’est jamais interdite. Les expressions contradictoires sont la vitrine d’une vitalité politique équilibrée et mature. C’est ce que la 7ème République a garanti à tous les opposants avec une grâce notoire de jaillissement en public. Mais, faut-il le noter que dans tout Etat, la vie d’un peuple est sacrée, l’avenir d’une nation est une préoccupation régalienne. Et le chef de l’Etat, quel que soit son bord politique, est doté du pouvoir supérieur et du devoir sacro-saint de protéger la Nation. Ce n’est pas en République centrafricaine que l’exception doit être admise.
Au-delà des péripéties, des contradictions, des inimitiés voire des haines interpersonnelles, certains compatriotes doivent avoir l’amour de la patrie, d’où le patriotisme ; j’ose même proposer le chauvinisme positif pour la RCA. C’est la moindre reconnaissance pour ce pays qui nous a vu naître, grandir et vieillir sans nous demander une facture de séjour.
Cependant, il a ajouté que le groupe restreint des désordonnés pour la défense de la défunte Constitution (BRDC), que pilote les maçons marionnettes Ziguélé (alias : je ne suis pas le cache sexe de Patassé), Tiangaye (maître à penser et gourou de toutes les rebellions de la Centrafrique), Mboli-Goumba (auteur de détournement des 5 millions des étudiants Centrafricains et bras financier de la Séléka), Dologuélé (injureur public des Centrafricains qui les qualifie de Mouton, Monsieur 10% et auteur de détournement de 5 milliards de la CEMAC), Kamoun (le trésorier patenté de la Séléka), l’instituteur recyclé et suiviste aveuglant Ngaïbona et certaines sociétés civiles aux abois, est en passe de semer décidemment de la zizanie dans la République.
Pour être clair, Blaise Didacien Kossimatchi a soulevé que l’appel du BRDC, n’est pas une action patriotique ! Il est plus un élan déstabilisateur à des fins politiciennes dont les bénéficiaires ne sont autre que Ziguélé, Tiangaye, Mboli-Goumba, Kamoun, Dologuélé, Ngaïbona et certaines sociétés civiles de mauvais alois, le G-16 et le GTSC.
Il y a des Voraces qui n’ont pas pitié de leurs proies. C’est maçonnique ! C’est méchant ! Bref ! C’est satanique ! Mais, c’est la vérité qui prévaut dans la réalité du BRDC qui veut ressusciter la défunte Constitution tel un Zombi pour combattre sans pitié la volonté du peuple centrafricain décidemment engagé à rompre le vieux passé.
Profitant de cette occasion, il a rappelé les points préoccupants du «BRDC» prétendument présentés pour leurs manifestations sont : «le refus du troisième mandat au Président de la République, le problème de la vie sociale, le dialogue».
Pour la «Galaxie Panafricaine», la seule personne qui peut demander au président de la République de renoncer à un troisième mandat c’est le Peuple. Ce n’est pas un groupuscule des anarchistes qui va déposséder le Peuple de ce droit.
La vie sociale est marquée ces derniers temps par une pénurie d’eau et d’électricité. Pour le premier c’est un phénomène naturel ; car en saison sèche, et au pic de la chaleur les nappes phréatiques sont naturellement asséchées. Aussi le corps humain est fébrile et assoiffé. Il en va naturellement que les besoins exponentiels se heurtent à la limite de l’offre naturelle en diminution. Ainsi la crise ne peut être que naturelle ; elle ne relève pas de la défaillance du gouvernement ni d’une tierce volonté. Mais face à ce problème, des efforts se déploient par le gouvernement pour pallier progressivement à cette crise naturelle.
Pour l’électricité, il convient de noter que l’appareillage instrumental de l’électricité de notre pays vient de loin. Il n’a pas hérité une vétusté qui est uniquement de l’époque de Touadéra. Mais, face à cette crise l’actuel gouvernement se bat pour servir la population du nécessaire en électricité. Ce n’est pas une panne de quelques jours qui va faire monter aux enchères des supputations mal intentionnées de ceux qui étaient incapables de gérer ce problème lorsqu’ils étaient aux perchoirs.
Le Dialogue demandé par le BRDC est un exercice continuel et constant qui fait partie des priorités du chef de l’Etat pour la paix et la stabilité dans notre pays. Mais nous devons nous demander très sincèrement : avec qui doit-on dialoguer ? Sur quelle thématique doit-on dialoguer ? Que cherchons-nous par un dialogue ? Vers où voulons-nous mener le pays avec un dialogue ? A ces questions, le BRDC ne répondra jamais clairement.
Si le but du dialogue est de poser des conditions aux objectifs inavoués, l’on doit être prudent. C’est alors que, rodés par les expériences douloureuses du passé qui nous ont fait connaître des naufrages, les Centrafricains restent dubitatifs sur la sincérité des intentions du BRDC à dialoguer.
L’histoire de la RCA, est un livre constitué des chapitres de dialogue. Mais au terme de toutes ces simagrées, que s’est-il toujours passé ? Cependant, l’espace politique du pays est ouvert et libre à tous les citoyens. Il existe des cadres de concertation institutionnels qui ne privent personne de dialoguer. Mais, il faut que la demande d’un dialogue soit motivée par une sincérité franche.
Pour boucler son message, Blaise Didacien Kossimatchi a lancé que pour la plateforme de la société civile «Galaxie Panafricaine», le Chef de l’Etat peut dialoguer avec tous les Centrafricains. C’est son devoir de père de la Nation. Mais, il ne doit pas être naïfs devant les faucons du «BRDC».
Seul le Peuple souverain peut dicter sa volonté au chef de l’Etat et non un groupuscule des faucons. En s’inscrivant dans la logique démocratique de «la gouvernance du Peuple, par le Peuple, et pour le Peuple», la plateforme de la «Galaxie Panafricaine» lance un vibrant appel aux populations des 10 arrondissements de Bangui, de se mobiliser dans la nuit du 03 au 04 avril 2025, dans les différents ronds-points pour barrer la route au désordre que le «BRDC» veut semer dans la République. Car, ce n’est qu’un devoir républicain pour les populations centrafricaines de faire valoir et triompher leurs volontés dans leur jeune démocratie.
Si le Peuple a consacré la 7ème République, ce n’est pas un groupuscule des copains et copines qui doit le détrôner de sa souveraineté et le déposséder de sa légitimité.
Ce n’est pas ce 04 avril 2025, date anniversaire de la naissance du père fondateur de la République Centrafricaine Barthélemy Boganda né le 04 Avril 1910, qui doit être sali par ces agitateurs mal intentionnés du «BRDC».
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna