De nombreux témoignages d’habitants de la préfecture du Haut-Mbomou, attestant l’étroite coopération entre le contingent Marocain de la Minusca et les bandits armés de l’UPC du tristement célèbre Ali Darassa. Malheureusement, ces différents témoignages ne sont pas pris en compte par la plus haute autorité de la Minusca.
En effet, les populations du Haut-Mbomou, voire même plusieurs ressortissants qui sont à Bangui, exigent que le contingent Marocain de la Minusca, soit remplacé par n’importe quel autre contingent. Mais, apparemment, la cheffe de la Minusca, Valentine Rugwabiza, continue de faire semblant qu’elle ne voit pas le problème, que c’est une campagne de désinformation contre la Minusca qui est à blâmer et non les faits de la coopération de la Minusca avec les bandits et les terroristes de l’UPC.
Des sources généralement dignes de foi, venant de Mboki, rapportent que des Casques bleus du contingent Marocain de la Minusca, dont leur contrat arrive à terme, ont subventionné leurs matériels militaires (armes, munitions et uniformes) aux rebelles peuhls de l’UPC.
Ce contingent Marocain aurait demandé aux bandits armés de l’UPC de commettre des crimes. Ce qui constituerait une raison de les maintenir en place, c’est-à-dire, de renouveler leur contrat. En conséquence, un civil innocent a été tué par les rebelles de l’UPC le 18 avril 2024.
Un responsable de la Minusca, sous couvert de l’anonymat, a confirmé qu’une inspection interne à la Minusca, a révélé un manque d’équipements militaires. Les résultats de cette inspection interne, ont prouvé que l’équipement avait été remis à des groupes armés. Il n’y a pas d’information sur une quelconque sanction, malheureusement des responsables qui s’en occupent.
C’est pourquoi, les autorités centrafricaines, ont tout intérêt à ouvrir les yeux pour voir ce qui se passe dans les préfectures du Mbomou et Haut-Mbomou, où des civils sont tués au quotidien, alors que des forces de la Minusca sont présentes dans ces localités sans pour autant réagir promptement afin d’épargner les civils de ces tueries macabres.
La Rédaction