Le Président de la Délégation Spéciale du 5ème arrondissement de Bangui, Alain Guy Blaise Yémon, se félicite de la mise en place des patrouilles de Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) dans différents quartiers de la capitale en général et son arrondissement en particulier. Selon ce dernier, cette initiative du gouvernement a porté fruit, plus précisément dans son secteur.
Suite à la dernière crise qui a secoué le pays, qui n’a pas épargné plusieurs quartiers, villages, arrondissements, et villes de la République Centrafricaine, les autorités politiques et militaires ont réfléchi et décidé de créer la Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), afin de charger de la protection de la population civile face aux exactions des bandits armés.
C’est dans cette vision que des éléments de BIR, après plusieurs formations renforcées, sont déployés dans plusieurs quartiers de la capitale Bangui, afin de réduire le taux élevé des braquages à mains armées.
Le secteur du 5ème arrondissement a également bénéficié de plusieurs bases des éléments de BIR. Avec cette présence des BIR, ces derniers ont contribué à l’amélioration de la situation sécuritaire dans plusieurs quartiers de Bangui, y compris dans le 5ème arrondissement de Bangui.
Plusieurs usagers ont apprécié le travail remarquable des éléments de BIR, malgré quelques incompréhensions. Par ces personnes et personnalités, figure le premier Citoyen du 5ème arrondissement de Bangui, notamment le Maire qui n’est autre qu’Alain Guy Blaise Yémon.
Selon lui, l’homme n’est jamais parfait. Les éléments de BIR qui sont déployés fans le secteur, ont les limites de leur mission assignée et ils peuvent aussi se tromper. A telle enseigne que «nous avons reçu quelques plaintes. Mais, nous avons reçu plusieurs appréciations. Si on essai de faire la balance, les appréciations dépassent beaucoup plus les plaintes. C’est dire que les plaintes peuvent être corrigées, car il y a certains dérapages. Des comportements anti-sociaux, nécessitent le renforcement de capacité de certains de ces éléments de BIR par la hiérarchie, afin que nous observions la quiétude de la part de ces forces de défense et de sécurité auprès de la population», a-t-il conseillé.
Jocelyne Goudidénango