A travers une Table-Ronde, tenue le mercredi 25 juin 2025 à Bangui et animée par plusieurs leaders de la société civile centrafricaine, en tête, le Coordonnateur de la «Synergie Centrafricaine», Dr Euloge Doctrouvé Koï, a soulevé comme thème principal «Menaces pour la sécurité et la souveraineté de la RCA». Ont pris part, des représentants du peuple, de la société civile, des Forces de Défense et de Sécurité, ainsi qu’un panel d’experts.
Objectif principal visé à travers cette rencontre, était d’analyser les mécanismes de déstabilisation du pays et de formuler des recommandations concrètes pour contrer les actions néfastes attribuées à Martin Joseph Figueira et à Armel Mingatoloum Sayo, respectivement qualifiés d’espion et de traître, à la solde des occidentaux.
En effet, les discussions se sont déroulées dans un contexte d’aggravation des menaces à la sécurité nationale, alimentées par d’ingérences extérieures et des tentatives de sabotage interne.
Les participants ont examiné les preuves et témoignages relatifs aux activités de Martin Joseph Figueira et de Armel Mingatoloum Sayo, mettant en lumière leur rôle présumé dans la planification et l’exécution d’actions visant à saper la paix, la stabilité et l’intégrité territoriale de la République Centrafricaine.
Les discussions à l’occasion de cette Table-Ronde ont abouti des conclusions suivantes : la présence d’indices de crimes dans les actions de Martin Joseph Figueira et de Armel Mingatoloum Sayo.
Les documents présentés, suggèrent une implication de Martin Joseph Figueira et de Armel Mingatoloum Sayo dans des réseaux de déstabilisation, notamment le financement de groupes armés, propagation de désinformation, incitation à la haine intercommunautaire et coordination avec des entités étrangères hostiles aux intérêts de la RCA.
S’agissant de la menace à la souveraineté, les participants, ont souligné que les actions de Martin Joseph Figueira et de Armel Mingatoloum Sayo, constituent une grave menace pour la souveraineté et l’autonomie décisionnelle de l’État centrafricain. Car, leurs activités visent à affaiblir les institutions républicaines et à entraver le processus de consolidation de la paix.
Quant à la nécessité d’une réponse globale, il a été, unanimement reconnu que la lutte contre ces actes de déstabilisation exige une réponse globale et coordonnée, impliquant toutes les composantes de la société centrafricaine, ainsi que le soutien de partenaires internationaux respectueux de la souveraineté nationale.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna