Près d’une semaine suite au drame survenu au Lycée Barthélémy Boganda de Bangui, la plateforme de la société civile, «Galaxie Panafricaine» s’interroge pourquoi certains auteurs bien connus sont encore en liberté ? Position exprimée lors d’une déclaration faite le dimanche 29 juin 2025, à la presse à Bangui, par son Coordonnateur, Blaise Didacien Kossimatchi.
D’entrée de jeu, il a annoncé les grands axes de son intervention qui tourne autour de la situation sanitaire du Chef de l’Etat Centrafricain qui n’est qu’un état de fait normal pour tout être humain, ensuite, il a explicité les éléments constitutifs du drame survenu le 25 Juin 2025 au Lycée Barthélémy Boganda et enfin, il a recadré les agissements de certaines sociétés civiles littéralement versées dans l’instrumentalisation politique de l’événement du Lycée Barthélémy Boganda.
En s’habillant en rouge, a voulu communier aux martyres de cet évènement dramatique qui ont laissé leurs vies dans le sang à ce moment-là où ils étaient en train de compétir pour leur avenir.
S’agissant de l’état de santé du Président de la République, Blaise Didacien Kossimatchi, a précisé qu’il est au beau fixe. Pour ne pas extrapoler comme les schizophréniques, Martin Ziguélé, le patient de la psychiatrie, Crépin Mboli-Goumba, l’épileptique Nicolas Tiangaye et Monsieur 10% Anicet Georges Dologuélé, Kossimatchi, se porte garant de s’adresser à ces derniers que le Chef de l’Etat se porte bien, il jouit d’une santé de fer.
Ce qui a suscité des extrapolations, doublées d’intentions maléfiques de ces opposants aux abois, c’est une volonté régulière de ces faucons à déstabiliser le pays.
Tenez pour morale politique que le Chef de l’Etat incarne la Nation. Spéculer sur son état de santé, c’est secouer tout un peuple dont il est l’élu. C’est donc à dessein que ces mercenaires à col blanc, ont voulu mettre le peuple dans la schizophrénie, l’épilepsie, la psychose, la stérilité dont ils sont les porteurs pathologiques.
En réalité, si ceux-là qui ont trompé le peuple sur l’état de santé du Président sont malades et pressentent leurs morts, ils n’ont qu’à se rendre librement à l’hôpital pour se faire soigner. «Vous conviendrez avec moi que l’élu du peuple Faustin Archange Touadéra travaille trop ; il se bat pour son pays. Il est donc normal qu’il ait besoin de se reposer ou se soigner en cas d’utilité. C’est ce que tout être humain normal a le devoir de se faire. Le Président de la République n’est pas un extra-terrestre, c’est un être humain à qui il incombe aussi le devoir de faire un bilan de santé routinier», a-t-il déclaré.
Partout dans le monde, les présidents de la République se soignent. Ce n’est pas le Président de la République Centrafricaine, Faustin Archange Touadéra qui va échapper à la règle. Mais, comme il sied de rappeler que les opposants sont toujours des sirènes de mort.
C’est dans cette vision que Blaise Didacien Kossimatchi, a rappelé que lors de passage de contrôle de Santé routinier du Président Paul Biya en Suisse, les opposants l’ont compté pour mort. Mais après tout, le Président camerounais, est rentré sain et sauf dans son pays.
C’est ce que les crocs morts politiques de la RCA, ont voulu faire au Chef de l’Etat. Mais le Président de la République, Faustin Archange Touadéra, est déjà rentré «revigoré» dans son pays depuis le samedi 28 juin dernier.
Après avoir décrété 3 jours de deuil national pour la mémoire des victimes du Lycée Barthélemy Boganda, le Père de la Nation entend rentrer dans son pays pour assister ses enfants éprouvés.
Au sujet du drame survenu au Lycée Barthélemy Boganda, il est pitoyable de vous expliciter le fond des choses. Les leaders du BRDC ont leurs réseaux élargis et leurs pions positionnés dans les différents services de l’Etat. Ils sont subtils, ingénieux, guetteurs, actifs, calculateurs, et foncièrement sataniques.
Lors des crises, ils savent manœuvrer dans le noir pour créer le pire et mettre les autorités du pays en difficulté. C’est ce qui s’est produit en Février 2025, lorsque ces réseaux et ces pions ont fermé toutes les vannes de la SODECA pour faire soulever la population contre les autorités en place. C’était au moment pic de la chaleur où le besoin d’eau est urgent.
Aujourd’hui, le Lycée Barthélemy Boganda est visé. Le drame qui a eu lieu le 25 Juin 2025, est le résultat d’une organisation préméditée. Car, lors des examens du Brevet des Collèges (BC), ces vampires de l’ENERCA ont voulu effectuer une activité de rechange de transformateur au Lycée Barthélemy Boganda. Les deux présidents du centre ont refusé compte tenu du contexte de l’examen. C’est avec une intention délibérée que ces vampires sont revenus encore le 2ème jour de l’examen du baccalauréat pour achever leur préméditation. Le feu président du jury s’est opposé. Malgré tout, ils sont passés à l’acte pour laisser exploser expressément le transformateur. C’est ce qui a causé les dégâts.
Si aujourd’hui, les auteurs du drame survenu au Lycée Barthélemy Boganda, jouissent d’une présomption d’innocence, la plateforme de la «Galaxie Panafricaine» se pose des questions : «Pourquoi ces vampires n’ont choisi que le moment des examens pour effectuer leurs opérations ? Ne peut-on pas rechanger le transformateur avant ou après les examens ? Pourquoi, malgré le refus du feu président du centre, ces vampires se sont entêtés pour effectuer les travaux dont les résultats ont causé le drame ? Ces postures insistantes ne sont pas porteuses d’une mission téléguidée ?», s’est-il interrogé.
Puisque le Parquet s’est saisi de l’affaire en mettant aux arrêts les principaux soupçonnés, la plateforme de la «Galaxie Panafricaine» demande que toute la lumière soit faite sur cette affaire criminelle.
Aussi, «nous soulignons en passant qu’après une enquête minutieuse, le drame a pris une proportion complexe et grave. Les morguiers de l’hôpital communauté ont été instrumentalisés par certains vampires pour achever par dose de formol certains blessés tombés dans un état second», a-t-il relevé.
La Plateforme de la Galaxie Panafricaine interpelle la conscience professionnelle de ces personnels hospitaliers qui au lieu de sauver la vie selon le serment d’Hippocrate, vendent leur âme pour des sales boulots. «30 morts et plus de 80 blessés c’est un bilan humainement trop lourd, pénalement grave» a-t-il dénoncé.
Tout ce qui se trame dans ces drames organisés et planifiés, c’est la tentative de déstabilisation des institutions républicaines. Cependant, la plateforme de la «Galaxie Panafricaine», réclame l’IMPUNITE ZERO pour les auteurs de ces actes odieux.
Enfin, il a voulu éclairer la lanterne sur les agissements exprès de certaines sociétés civiles au sujet du drame du Lycée Barthélemy Boganda. Qu’il s’agisse d’une manifestation citoyenne ou d’acte de compassion, ces groupes de sociétés civiles n’agissent que pour la solde de leurs mentors.
Messieurs Paul Crescent Beninga, Gervais Lakosso, Maître Fleury Hotto, ont toujours été des fauteurs de troubles dans ce pays. Ils ont toujours des plans B en parallèle du Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC), dont ils usurpent les principes fondamentaux.
Bien d’ailleurs, ils s’inscrivent dans l’illégalité pour déployer leurs agissements car leur marche n’était pas autorisée ; elle est interdite. Une Société Civile, quel qu’elle soit, n’est pas au-dessus de la loi.
Les Centrafricains sont désormais un peuple mûr, responsable et éveillé. L’instrumentalisation ne doit plus avoir d’effet sur eux. Car, si à chaque évènement le Centrafricain doit être manipulé, «nous devons dire non». C’est connu de tout le monde que les stratégies que l’opposition combinées avec certaines Sociétés Civiles pour déstabiliser le pays ne fonctionnera plus comme auparavant.
En vrai, et selon des informations tamisées par la «Galaxie Panafricaine», les Sieurs Lakosso, Beninga, Hotto, et autres, sont aussi comptables du drame du Lycée Barthélemy Boganda. Car, leurs agissements ne sont qu’un poudre à l’œil de la population, une insulte aux victimes, une distraction des parents éprouvés.
Par conséquent, la plateforme de la «Galaxie Panafricaine», invite tout le monde à un comportement mature lorsqu’il y a un drame qui se produit dans le pays.
Déjà le gouvernement a pris sa responsabilité vis-à-vis des parents des victimes. Une assistance sociale a été assurée à ces compatriotes, trois (3) jours de deuil national, ont été décrétés par le Président de la République. Cela est un signe fort de compassion et de responsabilité.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna