Le Ministre Délégué, Conseiller en Communication et Porte-parole de la Présidence de la République, Albert Yaloké Mokpème, a échangé ce mercredi 02 juillet 2025 à Bangui, avec les professionnels des médias, pour faire le point sur l’actualité brûlante de l’heure. Au menu de leurs entrevues, la question entre autres, des présumés putchistes Joseph Martin Figueira et Armel Mingatoloum Sayo, celle du drame survenu le 25 juin dernier au Lycée Barthélemy Boganda ainsi que la santé du Chef de l’Etat Centrafricain, Pr Faustin Archange Touadéra.
Même si le sujet de Joseph Martin Figueira, a été évoqué par l’Union Européenne lors du séjour du Président de la République à Bruxelles et celui d’Armel Mingatouloum Sayo, par certains médias, face à la presse, le Ministre Conseiller n’a pas tergiversé pour éclairer la lanterne de la population centrafricaine sur ces deux aspects.
Selon celui-ci, «tous les deux, en dépit de leur nationalité étrangère, ils doivent se présenter devant la justice. Ils ont enfreint la loi de ce pays, et la justice centrafricaine fera d’en bientôt son travail», a-t-il informé.
S’agissant drame du Lycée Barthélemy Boganda qui a occasionné plusieurs morts et des blessés parmi les élèves du centre numéro 1 et 2 qui composaient les épreuves écrites du Baccalauréat, Albert Yaloké Mokpème, a d’abord dit ceci, «quand on apprenait la nouvelle, le Chef de l’Etat, a été très touché. S’il y avait un avion disponible sur place, il allait du coup, retourné à Bangui. Mais, de là-bas, il a instruit le gouvernement d’accompagner les parents des victimes et d’être au chevet des blessés. C’est qu’il a fait quand il est revenu automatiquement à Bangui. Il a ordonné aussi au ministre de la Santé d’évacuer les blessés les plus graves à l’étranger».
Le Porte-parole de la Présidence, a ensuite souligné que le Chef de l’Etat a tiré beaucoup de choses dans ce qui s’est produit. «On déplore le fait que dans nos établissements, on ne fait pas d’exercice d’évacuation simulation sur les sinistres. Et c’est d’hommage, parce qu’on n’a tout entendu sur ce drame. C’est la psychose qui a fait beaucoup de dégâts. D’après le personnel soignant, beaucoup de blessés, sont des gens qui ont été piétinés par la foule. Et selon les témoignages, les élèves qui sont restés tranquilles, ils leur rien n’arrivés. Cela fait partie des exercices auxquels, il faut réfléchir. On peut essayer de vulgariser dans nos établissements scolaires, dans nos hôpitaux, dans les directions publiques voire les lieux qui sont susceptibles de recevoir beaucoup de publics», a-t-il souligné.
Et pour terminer en ce qui concerne les spéculations sur la santé du Président de la République la semaine dernière, le Porte-parole de la présidence, a indiqué que c’est un être humain comme tout autre personne qui a le droit de voir son médecin, quant-il se sent mal.
Régis Stéphane Banguima