Le gouvernement centrafricain, par l’entremise de son Porte-parole, Maxime Balalou, réagit à la sortie médiatique des leaders de l’opposition issus du «BRDC», qui réclament l’organisation des élections apaisées, la démission des membres de l’ANE, du Conseil Constitutionnel et du gouvernement. Le Ministre Maxime Balalou, qualifie cette réaction de stérile, de l’arrogance politique qui prouve plutôt l’insuffisance de ces derniers dans la compréhension de vrais problèmes de la RCA. Cette réaction est intervenue le lundi 07 juillet dernier, au cours de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire.
D’entrée de jeu, l’on note l’assurance du Ministre Balalou qui rassure que les élections se tiendront à de dates prévues. Devant un parterre de professionnels des médias, le Ministre Maxime Balalou, n’est pas passé par le dos de la cuillère pour répondre à ce qu’il qualifie de fameux rapport de l’expert indépendant de l’ONU Yao Agbetse et les leaders du «BRDC» qui exprimaient leurs désarrois et demandent la démission du gouvernement face au drame du 25 juin dernier au Lycée Barthélemy Boganda, tout en réitérant leur demande en vue de l’organisation d’un énième dialogue.
Pour ce faire, le Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, qualifie toutes ces réactions, de l’antipode à la réalité politique, car dit-il, le cynisme politique pousse toujours ces leaders, a formulé des propositions, tout en s’accrochant à la Constitution du 30 mars 2016 qui n’existe pas, pourtant la RCA est gérée par la nouvelle Loi Fondamentale qui est celle du 30 août 2023.
Cette rencontre a permis également au Ministre, de présenter la position du gouvernement face à la demande de l’organisation de ce dialogue qui se fera dans le cadre constitutionnel, mais pas en dehors de cette nouvelle Constitution. «Nous sommes pour le dialogue. Mais que cela devrait se tenir dans le cadre constitutionnel. Ce n’est pas à eux de nous dicter ce qu’ils veulent. Et là, je suis claire au nom du gouvernement. Que ces derniers comprennent que ce dialogue qu’ils brandissent, en réalité, ce sont des subterfuges. Ils cherchent d’autres moyens. Je leur annonce que nous avons une ligne infranchissable, la ligne rouge. Qu’on ne touche pas à la Constitution !», a-t-il lâché.
En abordant la question liée au processus électoral, le membre du gouvernement, a précisé que les autorités, ne se laisseront pas faire et plus que jamais aux intimidations qui ne sont que de feuilles de pailles.
Il rassure par ailleurs que ces élections se tiendront à de dates prévues. Car, selon lui, ces élections sont constitutionnelles et qu’il n’y aura pas de transition comme certains le pensent. «Nous sommes prêts à trouver des solutions dans le cadre d’une bonne organisation des élections. Ceux qui sont d’accord pour nous accompagner dans ce sens-là on ira. On a pensé pouvoir récupérer ce pouvoir par la force. Mais, c’est impossible ! Parce que maintenant, l’Etat est débout. Il a les moyens pour faire face à toutes éventualités, mais qu’on ne peut pas le faire. Et aujourd’hui, il faut trouver d’autres moyens. Malheureusement, avec des arguments faciles pour faire croire que ce gouvernement ne fait rien. Eux, ils sont les meilleurs. Mais, ils ne le sont pas. Les meilleurs participent au développement de ce pays et pensent d’abord à l’intérêt national. Je tiens ici a rappelé que ces élections sont constitutionnelles. Il n’y aura pas de report comme pensent certains acteurs. Ils perdent leurs temps», a rétorqué le Porte-parole du gouvernement.
A travers la vision politique du Président Touadéra, le gouvernement centrafricain, s’engage à promouvoir la démocratie en République Centrafricaine.
Carole Bycekoan