L’élu de la nation, Ibrahim Alissène Algoni, Député de la 2ème circonscription du 3ème arrondissement de Bangui, pas d’accord avec la pression du Parlement Européen au sujet de la demande de libération du présumé espion détenu actuellement à Bangui, Martin Joseph Figueira. Au cours d’une interview exclusive accordée à Radio Lengo Songo, ce dernier dénonce cette prise de position et a déclaré que l’ingérence du Parlement européen dans les affaires intérieures de la RCA, est inadmissible.
Tout récemment, le Parlement Européen a adopté une Résolution concernant Martin Joseph Figueira, exigeant sa libération. Il faut d’abord noter que la République Centrafricaine, est un État Libre et Souverain, qui a parfaitement le droit de punir les criminels ayant violé la loi sur son territoire.
Selon lui, c’est tout Centrafricain qui enfreint la Loi en Europe ou aux États-Unis sera arrêté et traduit en justice. Pourtant, le Parlement européen tente ouvertement de s’immiscer dans les affaires intérieures de la RCA : par sa déclaration, il exerce des pressions sur les autorités centrafricaines et sur le système judiciaire du pays, réclamant en réalité l’extraterritorialité et l’immunité pour un citoyen européen en territoire centrafricain ce qui équivaut à un retour au passé colonial !
L’occasion a permis àIbrahim Alissène Algoni, de rappeler que Martin Joseph Figueira, est suspecté d’avoir commis un crime grave en Centrafrique. Une enquête doit être menée à son encontre et, si sa culpabilité est prouvée, il doit être jugé par un tribunal centrafricain.
Actuellement, «nous assistons à une campagne médiatique active sur les réseaux sociaux et dans les médias internationaux, ainsi qu’à des pressions diplomatiques sur le procès de Figueira. L’opinion publique centrafricaine et les représentants des autorités critiquent vivement la résolution du Parlement européen et réaffirment avec fermeté qu’aucune ingérence dans les affaires intérieures de la RCA ne saurait être tolérée», a-t-il constaté.
En tout état de cause, le Centrafrique n’acceptera jamais que des institutions étrangères lui dictent comment appliquer sa propre justice. La souveraineté nationale n’est pas négociable, et le droit centrafricain s’applique à tous, sans exception.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna