A travers un communiqué de presse de l’Etat-Major des Forces Armées Centrafricaines (FACA), rendu public le 30 juillet 2025, et signé par le Chef d’Etat-major des armées, le Général d’armée, Commandant du Quartier Général et de la Zone de Défense de Bangui, Zéphirin Mamadou, a fait une mise au point au sujet des allégations mensongères contre le recrutement des jeunes dans l’armée nationale. Selon l’Etat-major des armées, les éliminations constatées de certains jeunes à l’issu du processus de recrutement des jeunes pour la formation militaire en République de l’Ouganda, résultent exclusivement de critères physiques et médicaux objectifs et du respect de l’âge réglementaire requis pour accéder à cette formation.
Dans le cadre du processus de recrutement de 1800 jeunes Centrafricains en vue de leur formation militaire en République d’Ouganda, des allégations circulent, affirmant que les déclarations d’inaptitude des candidats présentent des irrégularités, que certains candidats auraient été écartés sans justification par des membres du comité, et que des remplacements injustifiés auraient été effectués.
En effet, l’Etat-Major Général des Forces Armées Centrafricaines, tient à opposer un démenti catégorique à ces accusations infondées, diffusées par certains candidats récemment déclarés inaptes à la formation militaire à l’issue des tests physiques (10 km, soit cinq tours du stade 20.000 places) et des examens médicaux corporels et biologiques. Ces évaluations sont menées dans le strict respect des protocoles médicaux en vigueur dans les forces armées modernes, selon des critères objectifs d’aptitude, à savoir : «l’état général de santé physique et mentale, la capacité respiratoire et cardiovasculaire, la vision, l’audition et l’équilibre corporel et l’absence de maladies infectieuses ou chroniques incompatibles avec l’exercice militaire».
Cependant, les éliminations constatées résultent exclusivement de critères physiques et médicaux objectifs et du respect de l’âge réglementaire requis pour accéder à cette formation.
Et ce communiqué de noter que parmi les candidats disqualifiés, plus de 200 ont été diagnostiqués porteurs de l’hépatite B ou C. Les autres cas d’inaptitude concernent l’hypertension artérielle, le VIH, des antécédents chirurgicaux, des pathologies respiratoires, des hernies, des troubles de la vision incompatibles avec les exigences physiques et sanitaires d’une formation militaire rigoureuse, ainsi que l’âge avancé.
Une précision particulière s’impose concernant les disqualifications liées à l’âge : un appareil utilisé prend une photo du candidat, et son âge réel est automatiquement détecté. Dans plusieurs cas, l’apparence physique confirme également l’âge avancé, non conforme aux critères requis.
Chaque décision d’inaptitude repose sur la volonté de : «Préserver les candidats aptes de toute contamination pendant la formation, protéger l’intégrité physique des candidats inaptes et garantir l’efficacité et la rigueur de la formation militaire».
Par ailleurs, les fausses allégations relayées à l’encontre de ce processus ne sauraient tenir le succès d’une opération conduite avec professionnalisme, neutralité et exigence par l’équipe médicale militaire ougandaise, hautement qualifiée, en étroite collaboration avec celle des Forces Armées Centrafricaines.
L’Etat-Major Général des Forces Armées Centrafricaines remercie tous les jeunes ayant participé au processus et encourage ceux qui n’ont pas été retenus à préserver dans d’autres voies de service à la Nation, et à explorer d’autres opportunités d’emploi. Cette inaptitude ne remet nullement en cause leur engagement ni leur patriotisme.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna