Le gouvernement centrafricain, par la voix de son porte-parole, réagit au communiqué du parti «UNIR», d’Henri-Marie Dondra, qui réclame la révision de certaines dispositions de la Constitution, la refonte de l’Autorité Nationale des Elections (ANE) et la question de la sécurisation des élections, avant la tenue des élections groupées de décembre prochain en RCA. Selon Maxime Balalou, Porte-parole du gouvernement, il est hors question de réviser un point de la Constitution.
Pour le Porte-parole du gouvernement, cette Constitution n’est pas discutable ! Le peuple souverain a tranché. Le gouvernement n’a pas une discussion à ce niveau. Et parler de la révision de la Constitution, c’est une fuite en avant. «Il ne faut pas que la peur gagne peut-être le camp de nos adversaires. Les mauvais perdants, pensent déjà trouver des raisons qui ne tiennent pas. Parler de renforcement de l’ANE, mais on a au sein même du Comité stratégique, c’est la première pour notre pays, d’organiser des élections groupées avec quatre scrutins. Nous avons reconnu que c’est techniquement lourd. Nous avons l’appui de nos partenaires aussi. Les experts pour appuyer l’ANE», a-t-il éclairé.
Au niveau du renforcement de capacité, le problème ne se pose pas ! Les choses vont bon train. Donc, ce n’est pas une proposition pour moi. Le processus sera sécurisé à 200%. Il n’y a pas de problème à ce niveau.
Les recommandations du parti UNIR, font déjà partie intégrante de la mission normale du gouvernement et d’efforts de soutien à l’action de l’ANE. «Nous avons les Cadres de Concertation pour les élections qui existent. Le problème ne se pose pas ! Il y a un format permettant à chaque entité de discuter dans le cadre d’une bonne organisation de nos élections. Donc, ici je peux que rassurer que ces préoccupations-là, font déjà parie même des actions que le gouvernement mène aux quotidiens», a insisté le Porte-parole du gouvernement centrafricain, Maxime Balalou.
Le mardi 02 septembre 2025, le Premier ministre, Félix Moloua, a eu un premier échange avec certains leaders de l’opposition démocratique réunis au sein du «BRDC», en vue des préparatifs d’un possible dialogue politique dans le pays. Espérons que ces discussions aboutiront à de bonnes solutions au profit de la démocratique centrafricaine.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna