La Première Dame de Centrafrique, Brigitte Touadéra, a officiellement lancé les activités du projet «Renforcer la santé et les Droits Sexuels et Reproductifs» (SDSR) dans le pays. La cérémonie a eu lieu le vendredi 05 septembre 2025, à l’hôtel Oubangui, en présence des membres du gouvernement, ainsi que des partenaires techniques et fiancés. Financé par l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OPDAD), et réaliser en RCA par la Fondation «Cri de Cœur d’une Mère», ce projet d’un an, vise à pousser les Centrafricains à améliorer leurs planifications familiales et à lutter contre la mortalité maternelle et infantile.
En effet, pour le Docteur Thibaut Songo-Ketté, Conseiller Technique de Santé à la Fondation «Cri de Cœur d’une Mère», la République Centrafricaine fait partie des pays, où le taux de la mortalité maternelle et infantile,est très élevé.
Et selon les données statistiques du ministère de la Santé et de la Population, l’utilisation des contraceptions modernes, demeurent très faibles dans le pays. De l’ordre de 17,9%, malgré une bonne couverture au service de la planification familiale au niveau de différentes formations sanitaires, estimées à 94%.
C’est ainsi que, la Première Dame de Centrafrique, Brigitte Touadéra, qui a pris à bras le corps ce projet, a fait des déployés auprès de ses paires dans leur organisation (OPDAD), pour la réussite de ces activités dans le pays.
Dans son de mot de circonstance, la Présidente de la Fondation «Cri de Cœur d’une Mère» Brigitte Touadéra, a décrit pas à pas l’importance de la planification familiale dans chaque famille. «Ledit projet, n’est pas simplement une initiative de plus dans le domaine de la santé reproductive. Mais, c’est surtout un engagement ferme et renouveler que je prends en faveur de bien être de chaque femme, chaque enfant et chaque famille de notre pays. Chers invités, les bénéfices de la planification familiales sont indéniables», a-t-elle déclaré.
Selon elle, ce projet réduit les risques liés aux grossesses non désirées et améliore la santé maternelle et infantile. Par conséquent, ledit projet contribue à réduire la mortalité maternelle d’au moins 31%.
Pour l’autonomie des femmes, ce projet donne aux femmes le contrôle de leurs corps et leurs vies leurs permettant de participer pleinement à la vie économique et sociale.
Pour la famille, la planification familiale permet aux familles de mieux gérer leurs ressources, assurant ainsi, les conditions de vies plus descente pour chaque enfant. C’est pourquoi, nous dévons collectivement, lever le tabou et les obstacles qui planent encore l’accès à l’information et à la planification familiale», a-t-elle fait savoir.
Selon les données statistiques du ministère de la Santé et de la Population, l’utilisation des contraceptions modernes demeure très faible en RCA. De l’ordre de 17,9%, malgré une bonne couverture au service de la planification familiale au niveau de différentes formations sanitaires, estimées à 94%.
Le lancement des activités du projet «Renforcer la santé et les Droits Sexuels et Reproductifs» (SDSR) en République Centrafricaine, intervient quelques jours, après l’adoption de la loi sur la déclaration obligatoire des décès maternelles, périnatales et de riposte par les élus de la Nation en RCA.
Régis Stéphane Banguima