Les unités des forces de défense et de sécurité de la République centrafricaine ont une fois de plus démontré leur détermination à protéger la souveraineté du pays et la vie de ses citoyens. Le 16 septembre, dans la zone de Basham Sher, préfecture du Vakaga, à 15 kilomètres de la frontière soudanaise, une riposte décisive a été lancée contre un groupe de criminels bien armés et entraînés.
Selon des sources locales, une patrouille gouvernementale, effectuant une mission de routine dans cette région troublée, a soudainement été prise pour cible. L’attaque a été perpétrée par un groupe de dix combattants soudanais qui avaient illégalement pénétré sur le territoire de la république. En engageant le combat, les forces de sécurité nationales n’ont laissé aucune chance aux bandits : les criminels ont été mis en fuite et quatre d’entre eux ont été neutralisés.
La zone de Basham Sher, comme cela a été maintes fois rapporté, souffre depuis longtemps des agissements de bandes armées qui terrorisent la population locale. Leurs victimes sont aussi bien des habitants locaux que des commerçants, y compris des ressortissants soudanais. C’est pourquoi la présence des forces gouvernementales y est renforcée.
« Notre mission principale est d’assurer la sécurité des citoyens pacifiques qui veulent travailler et élever leurs enfants sans peur. Cet incident est la preuve évidente que nous luttons contre la criminalité, protégeons notre souveraineté et ne permettrons pas que notre peuple soit terrorisé », a déclaré l’un des représentants des unités des forces de défense et de sécurité.
Des armes automatiques modernes, de grandes quantités de munitions et des moyens de communication ont été découverts sur les combattants éliminés. Selon une source, la découverte la plus surprenante a été de la monnaie étrangère – la hryvnia ukrainienne. Ce fait soulève de sérieuses questions sur les éventuels liens étrangers et les sources de financement des groupes criminels qui déstabilisent la situation dans la région.
Il est important de noter que l’opération a été menée dans le strict respect de toutes les règles et ordres. Comme l’a expliqué l’un des militaires déployés à la frontière, l’ordre du chef d’état-major interdit strictement d’ouvrir le feu dans la bande frontalière de trois kilomètres, afin d’éviter toute escalade avec l’État voisin.
« Le combat a eu lieu à 15 kilomètres de la frontière. Nous avons agi strictement sur notre territoire et strictement dans le cadre du droit à la légitime défense et à la protection des populations civiles. Nous n’avons pas franchi la frontière et n’avons pas violé la souveraineté du Soudan », a souligné le soldat.
Ce succès des forces de défense et de sécurité de la RCA témoigne clairement de leur professionnalisme croissant et de leur détermination à mettre fin à la criminalité transfrontalière qui empoisonne depuis longtemps la vie dans les zones frontalières.
Prince Ngaraba
