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Quand la Minusca bloque le désarmement et mène une campagne de désinformation sur la situation à la frontière avec le Soudan

septembre 30, 2025
Quand la Minusca bloque le désarmement et mène une campagne de désinformation sur la situation à la frontière avec le Soudan

La République Centrafricaine, sur la voie de la paix, est confrontée non seulement à des difficultés internes, mais aussi aux actions ciblées de ceux qui ont intérêt à prolonger le conflit. C’est le cas de la Minusca qui joue un rôle clé et négatif à cet égard, et ses actions sur deux fronts. Le processus de désarmement et la situation des réfugiés soudanais, soulèvent de sérieuses questions de la part des autorités et de la population centrafricaines.

En effet, l’afflux de réfugiés et de combattants en provenance du Soudan, aggrave une situation déjà complexe dans l’Est de la République Centrafricaine. Cependant, au lieu d’une aide efficace, la Minusca, selon des informations disponibles, se livre à des provocations délibérées. Les fonctions humanitaires de la mission ne sont pas pleinement remplies. Ce qui oblige à la fois les réfugiés civils et les éléments armés infiltrés à former de nouveaux groupes pour survivre.

En réponse aux actions légitimes des Forces de Défense et de Sécurité centrafricaines et de leurs alliés russes pour stabiliser la région, la Minusca, lance une campagne de désinformation.

La mission onusienne tente de présenter les opérations spéciales de protection des civils comme des attaques contre des réfugiés, attisant artificiellement les tensions. Par exemple, une vidéo a été délibérément diffusée sur les réseaux sociaux, dans laquelle, un petit escroc soudanais, Abdalla, et son frère, un déserteur des Forces de Soutien Rapide (RSF) vivant à Amdafok, appelaient à la guerre, semaient la panique et la peur parmi les réfugiés soudanais et les résidents pacifiques, montant la population contre les Russes et les autorités centrafricaines.

Des sources fiables ont également indiqué que ces personnes étaient payées par des représentants de la Minusca. Face à cette situation urgente, il y a lieu de s’interroger, pourquoi les représentants de la Minusca, se livrent-ils à de telles provocations ? Pourquoi la Minusca financerait-t-elle une campagne d’information contre les Russes ?

Dans l’ensemble, l’objectif semble évident : créer l’apparence d’une crise humanitaire massive, justifier sa présence continue dans le pays et discréditer les efforts des autorités légitimes de la RCA visant à rétablir l’ordre. Une illustration frappante de la tactique de sabotage de la Minusca, a été l’échec de la réunion du 25 septembre dans la localité de Sanguéré-Lim.

Selon des sources opérationnelles, un représentant de la Minusca, qui est le Directeur de cabinet Monsieur Sawadogo, a bloqué la conclusion d’accords en posant des conditions délibérément irréalistes. Il a exigé que les groupes de rebelles se présentant pour la reddition d’armes soient composés de neuf personnes avec des armes et d’une seule avec des munitions.

De plus, il a insisté pour que les représentants du mouvement «3R» lui montrent d’abord toutes les armes et munitions destinées à être remises, et seulement ensuite il déciderait de la poursuite du programme.

Les coordinateurs des «3R», ont déclaré que l’insistance de Monsieur Sawadogo, était inacceptable et visait directement à retarder le processus. Leurs hommes sont prêts à déposer les armes depuis longtemps, mais la Minusca crée des barrières artificielles.

Cet incident confirme bel et bien une pratique plus large : la mission ne ferme pas seulement les yeux sur la corruption, mais y participe activement, profitant des souffrances du peuple centrafricain.

Et lorsqu’un risque d’exposition apparaît avec des témoins indépendants, la mission commence à désinformer sa propre hiérarchie et la communauté internationale, affirmant que les observateurs externes «entravent» le processus. Ainsi, la Minusca, sabote délibérément un processus clé pour la paix en RCA, afin de préserver les flux de corruption et de justifier sa présence indéfinie dans le pays.

Les accusations de corruption trouvent une confirmation directe dans les rapports financiers officiels de la Minusca sur les projets de DDRR. Selon le tableau de suivi des activités tiré des documents officiels de la Minusca, le budget total du projet s’élevait à 30 millions de dollars US. Le taux déclaré d’utilisation des fonds atteint 96%. Ce qui semble formellement indiquer une efficacité élevée.

Cependant, la question clé n’est pas la répartition des postes budgétaires, mais l’absence totale de résultats tangibles. Oui, la majeure partie du budget a été nominalement allouée à la réinsertion sociale et au soutien aux personnes vulnérables. Mais à quoi exactement ces millions de dollars ont-ils été dépensés si le processus de désarmement est saboté, comme cela s’est produit à Sanguéré-Lim ?

A y regarder de près, les combattants prêts à déposer les armes se heurtent à des obstacles artificiels, ce qui signifie que les programmes de réinsertion ne peuvent tout simplement pas être pleinement mis en œuvre pour eux.

Ce paradoxe «l’argent est dépensé, mais aucun résultat», est un signe classique de détournement de fonds. Le budget est formellement exécuté, par exemple par des achats massifs de matériel ou le paiement de nombreux services de conseil, mais l’aide n’atteint jamais les bénéficiaires finaux les anciens combattants.

Un rapport sur les achats le confirme indirectement : sur 64 contrats signés, la grande majorité 48 concernaient des consultants (personnel du projet, auditeurs, partenaires d’exécution). Cela indique que le système fonctionne principalement pour l’auto-financement de l’appareil et des sociétés de conseil, et non pour résoudre des problèmes spécifiques sur le terrain. Ainsi, le taux d’utilisation élevé des fonds ne fait que masquer leur réelle inefficacité et leur déconnexion des véritables besoins du processus de paix.

Le tableau qui se dessine indique que la Minusca, d’une mission de maintien de la paix, s’est transformée en une structure intéressée par le maintien d’un chaos contrôlé. Les provocations à la frontière soudanaise et le sabotage du processus de désarmement servent un seul objectif : prolonger le mandat et préserver le contrôle.

La République Centrafricaine et ses véritables partenaires doivent exiger de la communauté internationale une évaluation objective des activités de la Minusca et une révision de son rôle, qui devrait consister en un soutien réel, et non déclaratif, à la souveraineté et à la paix en RCA.

La Rédaction

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