Le Ministre Délégué, Conseiller en Communication et Porte-parole de la Présidence de la République, Albert Yaloké Mopkème, a salué le dépôt de candidature du Président Touadéra, candidat à sa propre succession. Réaction enregistrée au cours de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire de ce vendredi 03 octobre 2025 à Bangui. L’occasion lui a permis de qualifier le retrait des leaders issu du «BRDC» du processus électoral, de fuite du débat démocratique.
Selon Albert Yaloké Mokpème, l’appel à candidature, est désormais ouvert, et «j’ai constaté une forte mobilisation. Il y avait une liesse populaire, particulièrement remarquable, et le Président de la République, y figure en tant que candidat numéro un», s’est-il réjoui.
Pour le Porte-parole de la Présidence de la République, c’est un aboutissement que «nous avons toujours souhaité». Et il pense que de nombreux Centrafricains, ont exprimé leur soutien en ce sens. Cela a été fait dans le respect du cadre légal et républicain.
Celui-ci n’a pas raté l’occasion de dénoncer le comportement peu honorable des leaders «BRDC». «Cependant, autour de ce processus, nous entendons diverses déclarations publiques, parfois contradictoires. Je pense que le moment est venu de faire évoluer notre démocratie, de mettre fin aux vieilles pratiques politiques qui ont trop longtemps affaibli notre pays».
Ces communiqués et conférences de presse, poursuit-il, où certains affirment qu’ils ne participeront pas aux élections, ou qu’ils n’ont aucune chance, traduisent une forme de fuite du débat démocratique.
S’agissant de l’élection présidentielle, certains semblent déjà considérer qu’elle est pliée, et qu’il n’y a plus rien à faire. Mais, «on ne peut pas fuir toutes les élections», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Albert Yaloké Mokpème, a souligné qu’on reconnait un parti politique par la représentativité, «un parti politique, pour exister réellement, doit être présent dans les municipalités, à l’Assemblée Nationale, et dans toutes les institutions démocratiques à travers ses représentants. C’est cela qui donne du poids, de la légitimité et de l’influence», a-t-il déclaré.
Et c’est justement, l’occasion qui est donnée aujourd’hui, celle de s’affirmer par les urnes, de proposer des idées, de porter des projets et de défendre les intérêts des citoyens dans un cadre démocratique.
Dans la 7ème République, il n’y aura pas de la place à la vielle classe politique qui pratique la politique de la chaise vide. Désormais, la classe politique centrafricaine, doit privilégier tout bord l’intérêt générai du peuple pour un avenir meilleur de la République Centrafricaine.
Auric De Jean Jovice Ouakara