Les activités sordides de la Minusca continuent de faire la une de certains médias et des réseaux sociaux ces derniers temps. Une vidéo qui circule depuis quelques jours, fait état d’une révélation faite par un ancien rebelle du FPRC sur des contingents de la Minusca qui les fournissent des armes et munitions de guerre à ces derniers en échange de pierres précieuses.
Cette révélation fait froid dans le dos des Centrafricains, car les Centrafricains pensent que les contingents de la Minusca sont là pour les appuyer dans le cadre de la sécurité, malheureusement, ces contingents contribuent à leurs massacres.
Cet un ancien membre du groupe rebelle le FPRC, a fait ce témoignage dans cette vidéo des crimes commis par la Minusca. Il s’appelle Hissène Issa et est actuellement en détention.
Selon lui, ses propres termes, la Minusca leur donnait de l’or en échange de munitions, à savoir que pour 1 kilogramme d’or, la Minusca donne 5.000 cartouches. «La Minusca nous donne des informations sur les postions des Anti-balaka, envoie des drones pour les surveiller et nous informe ensuite de toutes les positions des Anti-balaka et nous les attaquons», a-t-il déclaré.
La Minusca monte donc délibérément les chrétiens et les musulmans les uns contre les autres en opposant le FPRC aux chrétiens et en fournissant l’équipement et les munitions nécessaires.
La déclaration de cet ancien élément du FPRC n’est pas étonnant, car ces derniers temps, les contingents de la Minusca sont accusés par les populations d’Obo dans le Haut-Mbomou de connivence avec les groupes armés de l’UPC et ces populations réclament même leur départ de la localité.
Par plus tard qu’il y a quelques jours, le Préfet de la Haute-Kotto, Thierry Evariste Binguinendji, lors d’une interview exclusive à Radio Lengo Songo, a également réitéré la demande de modification de mandat de la Minusca, s’agissant de la protection des civils. Parce que dans sa zone de juridiction les civils continuent d’être tués, pillés, blessés par armes blanches ou armes à feu au vu et au su des contingents de la Minusca.
Cette situation doit interpeller les plus hautes autorités du pays afin de trouver une solution rapide à ce qui se trame, sinon cela risque fort d’être les sources d’une nouvelle crise, on ne souhaite pas mais si rien n’est fait.
La Rédaction