Le Ministre Délégué, Conseiller en Communication et Porte-parole de la Présidence de la République, Albert Yaloké Mokpème, a qualifié les «12 Apôtres» (une frange de l’opposition radicale centrafricaine résidant en France), des pyromanes qui veux jouer aux pompiers. Car, ces derniers dans une de leur sortie sur les réseaux sociaux, ont annoncé qu’ils vont intenter la plainte devant la Cour Pénale Internationale (CPI) contre le Président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra.
Selon le Porte-parole de la Présidence de la République, ces «12 Apôtres», sont des «apôtres» des groupes armés qui ont détruit la RCA. Propos exprimés au cours de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire du 31 octobre dernier à Bangui.
Le Porte-parole de la Présidence de la République, a souligné que les «12 Apôtrs», sont les pyromanes qui veulent jouer au pompier. Il y a un Avocat, «je ne sais pas s’il est français, Larochelle ou quelque chose comme ça, qui s’entoure des Centrafricains, qui se disent des réfugiés, qui ont fui le pays à cause d’un certain nombre de malversations qu’ils ont faites, qui sont en relation avec les rebelles. Cet Avocat a été avocat d’un des groupes rebelles et disent porter plainte contre le Président de la République».
En poursuivant ses propos, Albert Yaloké Mokpème s’interroge sur ces gens-là qui viennent parler des droits de l’homme aujourd’hui et qui veulent porter l’affaire devant la Cour Pénale Internationale. Mais, c’est sur quelle base ? Est-ce que le Président Touadéra, a levé la rébellion dans ce pays ? Or, ce sont des Avocats des rebelles et des rebelles qui veulent porter plainte contre lui. Pour quoi ? Les droits de l’homme ? Alors, «vous voyez l’histoire cocasse qui se pose aujourd’hui», s’est-il interrogé.
Face à cette tentative de manipulation, Albert Yaloké Mokpème, invite la population à rester vigilante, «il ne faut pas que les Centrafricains se laissent berner par ce type de gesticulation. Et le moment venu, je pense qu’ils seront mis devant les faits. Parce que j’ai toujours dit, dans la position du Chef de l’État, c’est que la justice est lente. La justice fait son travail avec beaucoup de difficultés, mais la justice passera».
Pour ce dernier, il y a des gens qu’on n’imagine pas qui va répondre devant la justice un jour. Mais, la Cour Criminelle travaille ! La CPS travaille ! Et la CPI, pour ce qui la concerne, détient un certain nombre de Centrafricains qui ont été condamnés. Mais, ceux qui ne sont pas aux arrêts aujourd’hui et qui ont des comptes à rendre à la justice centrafricaine, le feront tôt ou tard, et la vérité éclatera !
Auric De Jean Jovice Ouakara
