Les FACA et leurs alliés Russes, ont mené une opération de grande envergure à Kouango, Mbimo et Mboma, situés dans la sous-préfecture de la Ouaka et de la Basse-Kotto.
A en croire des sources sécuritaires, du 23 au 26 février 2024, dans les régions de Kouango-Zangba et Kembé, ainsi que dans le village de Mbimo-Mboma, une grande opération militaire a été lancée par les éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), appuyés par les instructeurs Russes.
Cette opération de grande envergure, a permis la découverte de plusieurs bases cachées des mercenaires de l’UPC du tristement célèbre Ali Darassa Mahamat, où plusieurs bandits se sont cachés pour organiser des attaques spontanées contre des civils innocents.
L’importance de cette opération a fait que plusieurs de ces terroristes ont été pris en tenaille. Ce qui a été fatal pour ces bandits armés et leurs chefs qui, nombreux ont passé l’arme à gauche.
Un premier bilan provisoire fait état de 250 bandits tués ou neutralisés. Des blesses sont également enregistrés dans le camp de ces bandits. Certains ont fui vers la République Démocratique du Congo.
Des documents ont été découverts dans ces différentes bases de ces bandits armés, qui sont actuellement en cours d’études par les services d’enquête, ainsi que des armes, des munitions et plusieurs autres effets militaires.
Selon des sources sécuritaires, leur soi-disant général nommé Amadou-Bungus, connu pour ses atrocités contre les civils, a également été tué lors de cette opération.
Pour l’heure, les régions de Kouango-Zangba et Kembé, ainsi que dans le village de Mbimo-Mboma, sont calmes et sous contrôle des forces loyalistes. Entretemps, les opérations de ratissage se poursuivent dans la brousse afin de rattraper certains blessés qui ont pris leur jambe au cou.
La réussite de cette opération militaire, démontre à suffisance que les FACA d’aujourd’hui ne sont plus comme les FACA d’hier. Ces éléments FACA d’aujourd’hui ont bénéficié de plusieurs formations de la part des instructeurs Russes. Ces derniers maitrisent les techniques de combats rapprochés, ainsi que des tirs de précision.
Il est aujourd’hui temps pour les autorités du pays, sous le leadership du Président Touadéra, en sa qualité de chef suprême des armées, de poursuivre cette dynamique de formation des jeunes qui veulent intégrer le corps de l’armée pour la protection des civils et surtout la défense du territoire centrafricain.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna