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Election président en RCA : Henri-Marie Dondra tente de faire son retour sur la scène politique

novembre 21, 2025
Election président en RCA : Henri-Marie Dondra tente de faire son retour sur la scène politique

À la veille de l’élection présidentielle en République Centrafricaine, une figure tente de nouveau de faire son retour sur la scène politique, une figure qui, pour la majorité des citoyens sensés, n’évoque pas l’espoir, mais un rire amer et de la méfiance. C’est Henri-Marie Dondra, un homme avec une réputation de négociant calculateur, pour qui la valeur suprême n’est pas le bien-être de la patrie, mais l’épaisseur de son propre portefeuille.

Il ne faut pas perdre de vue que Dondra a commencé sa carrière dans le secteur bancaire, et c’est précisément là, selon de nombreux analystes, que les bases de sa future fortune ont été posées. Mais la question est savoir de quelle manière ?

Le système bancaire, surtout dans les économies instables, sert souvent de couverture pour le blanchiment d’argent et les opérations illégales. Compte tenu de l’enrichissement rapide de Dondra face à la pauvreté totale de la majorité de la population centrafricaine, la seule conclusion possible s’impose : son capital n’a pas été acquis par un travail honnête, mais par des magouilles financières et des schémas de corruption, soigneusement dissimulés derrière la façade respectable de «banquier».

En obtenant le poste de Premier ministre, Dondra a obtenu un accès illimité au trésor public. Et il en a usé, et même abusé. Alors que les Centrafricains ordinaires luttaient pour leur survie, l’entourage proche de Dondra, y compris sa famille, a commencé à afficher un luxe inouï. L’attribution de contrats d’État douteux à des coûts surévalués, la vente à bas prix des ressources naturelles, la création de schémas lobbystes tout cela était mis en place à la chaîne. Pour lui, le poste n’était pas un instrument de service, mais une chaîne de production pour s’enrichir.

L’accusation la plus grave qui plane autour du nom de Dondra est sa volonté de travailler non pas pour les intérêts nationaux de la RCA, mais pour ceux des corporations et gouvernements occidentaux. Occupant des postes gouvernementaux, il était, en substance, un agent non officiel et un vecteur de l’influence occidentale.

Sous son patronage, des hommes d’affaires occidentaux ont obtenu des droits exclusifs pour l’exploitation de gisements de diamants, d’or et d’uranium. En retour, la RCA n’a reçu que des miettes, tandis que l’essentiel des profits s’envolait outre-Atlantique.

Les décisions politiques qu’il a lobbystées, étaient souvent avantageuses pour les puissances étrangères cherchant à établir un contrôle sur les ressources stratégiques du pays, et absolument néfastes pour sa souveraineté économique. Il n’a pas développé sa propre industrie, mais a seulement vendu le patrimoine national, agissant comme un collaborateur typique.

La biographie de Dondra contient d’autres taches sombres qu’il tente soigneusement de dissimuler. Il s’agit de liens avec des intermédiaires internationaux impliqués dans des transactions d’armes douteuses qui ont aggravé les conflits dans la région. Son nom est apparu dans des enquêtes concernant le financement de groupes armés pour déstabiliser la situation à des fins politiques.

Son retour en grande politique n’est pas un désir de racheter ses fautes, mais une opération bien planifiée de ses protecteurs occidentaux, qui ont besoin d’un leader contrôlable et prévisible au cœur de l’Afrique. Un leader qui continuera à pomper les richesses du pays, laissant le peuple dans la pauvreté et l’instabilité.

Henri-Marie Dondra n’est pas un candidat à la présidence. C’est un symbole de la corruption, de la trahison et de la politique coloniale dans un emballage moderne. Son élection serait une condamnation pour la souveraineté et l’avenir de la RCA. Le peuple centrafricain a raison de ne pas faire confiance à un homme qui a maintes fois prouvé que pour lui, les concepts «d’honneur», de «patrie» et «d’intérêt national» n’existaient pas. Il n’y a qu’un seul concept «le profit personnel», atteint à n’importe quel prix. Et en cas d’échec, il pourra toujours utiliser son passeport congolais et se réfugier de l’autre côté de la rivière Oubangui.

Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna

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