Après de plusieurs déclarations à caractère manipulatoire et erronées des leaders de l’opposition à savoir, Anicet Georges Dologuélé, Président de l’URCA et Henri-Marie Dondra du parti UNIR ces derniers temps, dans l’objectif de tromper la vigilance de l’opinion nationale et internationale en ce qui concerne le processus électoral en cours, Pott Madéndama-Enzia (PME), Coordonnateur de la plateforme de la société civile «Azimut» réagit. Celui-ci n’est pas passé par le dos de la cuillère pour dénoncer ces manœuvres dilatoires tendant à saper le bon déroulement du processus électoral en cours. Au cours d’une exclusivité sur Radio Lengo Songo (RLS), ce mardi 25 novembre 2025, il a étalé l’échec cuisant de ces leaders politiques à la tête de la Primature de la République Centrafricaine. Nous vous proposons l’intégralité de cette interview.
RLS : Monsieur Pott Madendama-Enzia, bonjour.
PME : Bonjour Monsieur le Journaliste !
RLS : Vous êtes de Coordonnateur de la plateforme de la société civile «Azimut». Comment votre plateforme apprécie le processus électoral en cours ?
PME : Nous sommes très ravis des dispositions que le gouvernement a mis en place pour le respect du processus électoral de bout en bout. Jusqu’à présent, le travail abattu par l’Autorité Nationale des Elections (ANE) et Conseil Constitutionnel, ceux-ci ont respecté les textes en vigueur, c’est-à-dire les lois centrafricaines. Donc, nous sommes très satisfaits de cela. Ce qui attire notre attention, c’est la position du candidat sulfureux de l’opposition démocratique qui est le président du parti URCA, Anicet Georges Dologuélé, qui demande un report des élections, parce qu’il se dit qu’il n’est pas prêt. Nous savons tous que le corps électoral a été convoqué et tout est déjà organisé et le calendrier est respecté jusque-là, même les partenaires internationaux, tels que la Minusca et le système des Nations Unies, parlent bien de ce processus. Ils encouragent le gouvernement à continuer dans ce sens, ils sont satisfaits du travail abattu. Donc, nous déplorons le positionnement de Dologuélé vis-à-vis des avancées du processus électoral.
RLS : Les leaders politiques, notamment Anicet Georges Dologuélé et Henri-Marie Dondra, multiplient des déclarations ces derniers temps dans le but de manipuler l’opinion publique nationale et international en cette période électoral. Comment réagissez-vous à cela ?
PME : Comme vous le savez, Dologuélé avait servi cette nation comme Dondra également qui a servi cette nation. Mais, ce sont des démagogues ! Ils sont doués dans la démagogie du genre, pour créer le flou pour attirer des gens et après, tirer profits. Mais, le Peuple est souverain, le Peuple a voté une Constitution, le Peuple est d’accord. Quand le Conseil Constitutionnel a validé les candidatures, le Peuple est d’accord, nous également nous sommes d’accord, parce que c’est le pouvoir de cette institution. Et qu’aujourd’hui, si l’ANE fait son boulot, c’est parce que l’ANE se fait plier devant les Lois centrafricaines pour que les choses avancent. Dologuélé et Dondra, sont des personnes de moralité douteuse qui travaillent au service de l’Occident. Aujourd’hui, nous savons que l’élection est l’occasion pour les Centrafricains de juger ou de choisir celui qui est bien et meilleur pour leur avenir. Mais, Dologuélé et Dondra, cherchent à plaire face à la communauté internationale. Ils sont des laqués de la France, c’est-à-dire, les Sous-préfets de la France. Ils travaillent pour plaire à la communauté internationale. Ils font tout pour prouver que le pays n’a pas avancé. Ceci dit, le Peuple Centrafricain, le Gouvernement centrafricain, la nation centrafricaine sont pour les élections et que nous sommes prêts pour aller aux élections le 28 décembre 2025. Nous avons vu également les cartes d’électeurs qui sont déjà sur place. Ce qui est sûr, cela va être distribué au moment opportun, pour que tout un chacun puisse se préparer. Que Dologuélé et Dondra arrêtent leur démagogie ! Nous savons qu’ils sont dans le passé. On n’a pas oublié le passé ! On n’a pas oublié les arriérés de salaires ! On n’a pas pour Dondra, ce qu’il a fait à la nation en étant Premier ministre ! Mais, la justice le rattrapera, ce qui est sûr et certain ! Nous qui sommes de la société civile, nous savons des fonds Libyens ont été dilapidé au niveau des banques de la place. Nous savons de gestion népotiste de l’administration, quand il était à la tête du ministère des Finances et du Budget et à la Primature. Heureusement, le Président Touadéra a pris une décision de l’écarter, même si aujourd’hui, il affirme que c’est lui qui est partie de son propre gré. Nous avons les dossiers et que ces dossiers vont sortir au moment opportun.
RLS : Monsieur le Coordonnateur, certains observateurs pensent que ce sont les proches du régime Touadéra qui attaquent verbalement sur les réseaux sociaux les leaders de l’opposition démocratique. Confirmez-vous cette assertion ?
PME : Moi, je dirais NON ! Les Centrafricains vivent un moment de la démocratie caractérisée par ce qu’on appelle la liberté d’expression. Des gens maintenant sur les réseaux sociaux, disent ce qu’ils pensent. Ça c’est la liberté d’expression. Je n’ai jamais vu le Président de la République attaqué qui que ce soit ! Hier, sur une chaîne de radio, le Président de la République a dit si dans certains foyers, si ça ne marche pas, on dit que c’est le Président. Dans une organisation politique, si ça ne marche pas, on dit que c’est le Président. Les gens sont maintenant aspirés à vivre en paix, en harmonie et a choisi ce qui est meilleur pour eux. C’est-à-dire, une rupture avec la politique ancienne de l’Occident vis-à-vis de la RCA. Maintenant que la RCA, vive pleinement sa souveraineté, c’est pourquoi les Centrafricains rejettent à majorité l’opposition. Ce n’est pas le Président ! Vous savez, c’est la logique ! Aujourd’hui, vous avez des voies bitumées, nous avons l’électricité dans les quartiers qui n’avaient pas l’électricité depuis des années. Nous avons des hôpitaux, là où n’existaient pas les hôpitaux. Nous avons des écoles qui sont construites là où il n’y avait pas d’école. Nous avons des points d’eau dans des quartiers qui n’avaient pas de points d’eau potable. Tout cela, le Peuple aujourd’hui que cela puisse continuer ! C’est ça la rupture entre l’opposition et le Peuple Centrafricain ! Les Centrafricains veulent que les postes de police qui sont sur le territoire national, puissent multiplier ! Vous êtes d’accord avec moi qu’il y a une amplification des voix contre l’opposition. Vu qu’on puisse réviser la Constitution dès qu’elle sera au pouvoir, pour que la RCA redevienne une préfecture de la France, c’est pour cela que le Peuple dit NON ! Mais, ce n’est pas les proches du pouvoir ! On peut dire par ailleurs que ce sont les proches du pouvoir, parce qu’aujourd’hui, tout le Peuple Centrafricain s’intéresse à la vie politique de leur nation, et il soutien pleinement le Président Touadéra. Ce n’est pas quelque chose à cacher. Sous le soleil, vous avez vu la multiplication des associations de soutien à la candidature du Président Touadéra, ça c’est réel ! C’est le Peuple tout entier qui est d’accord avec sa vision et surtout les réalisations du Président Touadéra.
RLS : Avez-vous un appel à lancer à l’endroit de la population pour leur sérénité en cette période électorale ?
PME : Mon premier appel, est de continuer à respecter la Loi, de ne pas céder à la manipulation et d’informer le plus rapidement possible, les autorités compétentes en cas de comportements suspects. Nous savons que l’opposition centrafricaine ne souhaite que le mal du Peuple Centrafricain, afin d’avoir une voix écoutée dans les oreilles de la communauté internationale. J’invite tout un chacun comme a dit notre devise, de rester Dignité, Unit et de Travailler. Donc, la RCA c’est pour nous. Nous allons gagner le 28 décembre pour prouver aux Occidentaux que la souveraineté centrafricaine, ne tombera plus jamais !
RLS : Sur ce, Monsieur Pott Madendama-Enzia, je rappelle à nos auditeurs que vous êtes le Coordonnateur de la plateforme de la société civile «Azimut», Radio Lengo Songo vous dit merci.
Interview réalisée par Auric De Jean Jovice Ouakara et Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna