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Wilfried Balogbia : «Le Président Touadéra ne craint plus la politique de manipulation de Dologuélé et Dondra auprès des occidentaux !»

décembre 14, 2025
Wilfried Balogbia : «Le Président Touadéra ne craint plus la politique de manipulation de Dologuélé et Dondra auprès des occidentaux !»

Le Président du mouvement la «Jeunesse Panafricaine de Centrafrique», Wilfried Balogbia (WB), minimise la politique de certains leaders de l’opposition et adoube la politique du Président, Pr Faustin Archange Touadéra, à l’approche des prochaines élections du 28 décembre 2025 qui se pointent à l’horizon. Lors de son passage le vendredi 12 décembre 2025, dans l’émission «Parole aux Experts», sur la fréquence 98.9 FM, ce leader de la jeunesse centrafricaine, estime pour sa part que la mauvaise politique des membres de l’opposition comme Anicet Georges Dologuélé et Henri-Marie Dondra, ne convainc pas la jeunesse centrafricaine, mais plutôt, ne fait que prospérer le Président Touadera à être élu, dès le premier tour des premières élections de la 7ème République. Nous vous proposons l’intégralité de son entretien sur Radio Lengo Songo (RLS).

RLS : Monsieur Wilfried Balogbia, bonjour ! Etant le Président de la «Jeunesse Panafricaine de Centrafrique», comment voyez-vous déjà, le processus électoral en cours ?

WB : Je crois qu’on est normalement dans le processus, et nous ne devons pas faire de ça un débat ! L’ANE, a lancé ce processus, il y a longtemps. C’est un travail de chaîne. Et ce jour, nous pouvons dire tout est en réglé.

RLS : L’autre fois, il y a certains leaders de l’opposition démocratique qui critiquaient l’ANE. Alors, est-ce que les critiques ont leur place ce jour ?

WB : S’agissant des critiques de l’ANE, par certaines personnes dans le passé, tout travail humain n’est pas parfait. Mais, à cette heure-ci, l’ANE est en train de partager les cartes d’électeur, former les formateurs des formateurs et autres. Donc, l’heure n’est plus aux critiques. Mais, travaillons ensemble avec cette institution, pour que d’ici le 28 décembre, on ne parle plus des élections, mais plutôt, d’un nouveau Président de la République.

RLS : Il faut noter aussi que la particularité de ces élections cette année, c’est qu’elles sont organisées sur le fonds propre de l’Etat centrafricain. Est-ce que cela confirme ou témoigne réellement ce que le Président Touadéra a dit, concernant la souveraineté de la RCA sur tous les plans ?

WB : Un Père de famille qui n’est pas indépendant, ne peut pas s’occuper de ses enfants. Ce que le Chef de l’Etat a dit que, notre pays doit être réellement souverain, c’est ce que nous sommes en train de vivre. Hier, c’était les gens qui finançaient nos élections. Si aujourd’hui, nous arrivons à le faire, c’est une bonne chose. Pour moi, pour être indépendant, ça commence comme ça. Si ailleurs, d’autres pays africains, arrivent à organiser leurs élections, pourquoi pas nous ? Donc, ce qu’on a commencé, d’ici peu, ça sera un plus dans la 7ème République.

RLS : Est-ce que pour vous, cette souveraineté ne se limite qu’au financement de ces élections ? Puisque le Chef de l’Etat est considéré aujourd’hui comme model de la révolution des pays colonisés par la France.

WB : Justement, si nous, les Centrafricains ne voient pas la prouesse du Chef de l’Eat, mais ailleurs, c’est autre chose. Je revenais de Ghana. Mais, là-bas, les gens considèrent le Président Touadera comme le «Messie». Symbole d’une révolution des pays colonisés par la France.   

RLS : Pourquoi bon nombre des Centrafricains pensent que le Président Touadéra, serait élu dès le premier tour de ces élections de la 7ème République ?

WB : Effectivement, lorsque quelqu’un fait quelque chose de bien, il faut reconnaître cela. Quand le Chef de l’Etat a pris le pouvoir en 2016, le pays était totalement chaos. Tout est à refaire. Aujourd’hui, il a ramené la sécurité que ce soit à Bangui qu’à l’intérieur du pays. Même si, certains ne veulent pas le reconnaître, il y a une forte croissance de l’armée. S’il a dit qu’il va avoir 50.000 hommes dans l’armée d’ici 2040, pour moi, je propose même 250.000 hommes. Dans le domaine de la santé, il a construit des hôpitaux un peu partout dans les villes de provinces. La construction des écoles. L’économie, aujourd’hui, nos fonctionnaires sont payés sur le fonds propre de l’Etat. Pour ne citer que cela. Tout ce qu’il a fait, prouve qu’on peut l’élire dès le premier tour des élections à venir.

RLS : Certaines organisations de la société civile s’irritent contre Dologuélé et Dondra. Elles soulignent que ces derniers pratiquent la politique de manipulation et de connivences avec les pays occidentaux. Quelles sont vos réactions ?

WB : Je pense que ce n’est pas aujourd’hui, qu’on a commencé à parler de la manipulation en ce qui concerne nos opposants. Nous, dans notre jargon, on dit que les opposants centrafricains sont des sous-préfets de la France en RCA.

RLS : Mais, ce ne sont pas tous les opposants, il y a d’autres comme Eddy Symphorien Kparékouti du PUR qui apprécie la prouesse du Chef de l’Etat. Vous voulez parler concrètement de quel opposant ?

WB : Effectivement, si on parle des opposants en Centrafrique, on fait allusion au «BRDC». Ceux-là, pensent avoir le monopole de l’opposition en République Centrafricaine. Quel est ce membre de l’opposition qui n’a ni sa femme et ses enfants dans le pays. Ce sont tous des ennemis de la paix. Ce «BRDC» que je considère comme un «Bloc des rebelles» en RCA, je me souviens à l’époque, quand les Séléka venaient, on demandait l’un d’eux, je veux parler de Ziguélé, il a dit ce sont les Centrafricains qui marchent sur Bangui. A la fin, c’était le contraire.

RLS : Donc, pensez-vous que c’est la même chose que ces gens reprochent à Dologuélé et Dondra ?

WB : C’est la même chose. Effectivement, vous verrez, si le Chef de l’Etat arrive à gagner les élections, ces gens-là, dès qu’ils vont sortir du pays, ils vont faire la même chose. Utiliser les médias occidentaux à inciter à la haine.

RLS : Vu la souveraineté retrouvée aujourd’hui, peut-on craindre désormais, la menace des opposant centrafricains via les pays occidentaux ?

WB : Moi, craindre la manipulation des gens qu’on appelle les «sous-préfet» de la France en RCA, je ne crois pas ! Parce qu’ils ont tenté en vain, ça n’a pas marché. Pendant que ces opposant pensent être le «porte-parole des rebelles» à l’intérieur du pays, le Président Touadéra est sur le ligne droite ici à Bangui.

Quels sont vos derniers mots à l’endroit de la population centrafricaine pendant cette période sensible des élections groupées ?

WB : Aujourd’hui, s’il y a un appel que le mouvement de la jeunesse doit lancer, c’est de demander à la population d’être vigilante. De n’est pas être manipulable entre guillemet des opposants «sous-préfets» de la France. Mais, plutôt aller massivement voter le 28 décembre prochain.

Monsieur Wilfried Balogbia, je rappelle à nos éditeurs que vous êtes le Président du mouvement de la «Jeunesse Panafricaine de Centrafrique». Nous vous disons merci.

Entretien réalisé par Régis Stéphane Banguima

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