Socio-Anthropologue de son état, Yvon Martial Agboko, n’est pas passé par le dos de la cuillère pour saluer déjà la victoire du Président Touadéra dès le premier tour de l’élection présidentielle de 28 décembre prochain. Comparativement aux autres challengers dits «potentiels» que sont les deux anciens premiers ministres Dologuélé et Dondra qui n’ont brillé, à leur époque, que par des bilans négatifs, le Président Faustin Archange Touadéra est vu comme l’homme de la situation. Réaction enregistrée le mercredi 17 décembre 2025.
De l’avis de l’expert des Sciences Sociales, Yvon Martial Agboko, le Centrafricain n’est pas dupe de porter son choix sur un Dologuélé qui, en son temps, de Premier ministre, a creusé l’économie et dégradé la situation financière de la République Centrafricaine et laissé des plaies béantes dans le cœur du peuple Centrafricain.
L’égocentrisme de cet ex-PM l’a piteusement conduit dans le ridicule d’où son surnom de «Monsieur 10%». L’on ne sait par quel courage, Dologuélé se présente aujourd’hui devant les Centrafricains pour demander leur suffrage.
Quant à l’autre ex-Premier ministre Dondra, l’expert estime qu’il ne peut pas challenger avec le Président Touadéra. Il faut revenir juste sur le profile politique même de ce dernier, lorsqu’il n’est pas capable d’assurer correctement un mandat politique à l’échelle de chef de gouvernement d’où sa démission à ce poste marquant un personnage politique faible d’esprit.
Incapable donc d’analyser une situation sociopolitique soit-elle, difficile et d’en proposer des solutions adaptées, mais qui préfère abandonner le poste et fuir comme un gamin devant cette noble responsabilité que lui a confiée la Nation souveraine. Que dire de son bilan lamentable au portefeuille des Finances et du Budget ?
Alors que le Président Faustin Archange Touadéra incarne l’idéal attendu du peuple centrafricain. L’homme qui s’assurer dans les temps forts et de défendre bec et ongle son peuple face à l’agression des groupes armés.
L’homme qui a pu rétablir la paix dans un contexte sécuritaire difficile permettant de redresser la courbe sociale et économique. Le processus électoral en cours doit irréfutablement le confirmer Président de la République pour le premier septennat de la 7ème République.
Dieu merci, toujours selon l’expert, le processus électoral se déroule bien. «En tant que citoyen lambda, j’estime que les choses se passent bien dans l’ensemble. Les conseils donnés par l’ANE [Autorité Nationale des Elections (ndlr)], sont respectés par les candidats et la population également fait preuve de civisme», a affirmé Yvon Agboko.
L’expert a salué en passant le fait que les élections sont organisées sur fonds propres de l’Etat centrafricain, car dit-il, «il n’est pas dit qu’il faudrait à chaque fois faire recours à l’extérieur pour organiser une élection. La RCA est un pays souverain comme tant d’autres, comme l’a dit effectivement le Chef de l’État. Et nous devons prendre nos responsabilités en tant que pays souverain»,a-t-il souligné avant d’expliquer que les Nations de grande démocratie telles que la France ou les États-Unis n’organisent pas des élections en demandant de l’aide extérieure. C’est sur fonds propres de leurs pays. Donc, c’est tout à fait normal que ces élections soient vraiment preuves de la souveraineté des personnes africaines.
Entretemps, les chances du Président Touadéra de remporter l’élection présidentielle dès le premier tour sont indiscutables, selon l’expert, «c’est par rapport aux différentes alliances qu’il a nouées aux différentes associations politiques. Vous savez, un adage dit que l’union fait la force. Et moi, je voudrais partir du principe qu’on ne change pas une équipe qui gagne»,au fait, pour Yvon Agboko, le peuple Centrafricain a tendance à appeler Touadéra Champion, Champion, Champion.
Et le terme «Champion», le sens propre du champion, c’est celui qui a remporté un championnat. Touadéra vient d’achever une décennie parfaite et l’on a vu tout ce qu’il a fait comme réalisations, comme victoire, comme victoire dans cette équipe.
La liste des réalisations de Touadera énumérée par Yvon Agboko n’est guère exhaustive. Il cite pêle-mêle l’amélioration de la situation sécuritaire par exemple. «Tu peux quitter Bangui, Obo, Bangui, Birao, Bangui, Bambouti, Bangui, Alindao, Bangui, Garoua-Boulaï, sans t’inquiéter. Ce qui ne se faisait pas avant. Donc, ça, c’est vraiment à encourager», a-t-il noté.
Sur le plan social, par exemple, Touadéra a intégré beaucoup de jeunes, notamment dans l’armée, dans la gendarmerie, dans la police, dans la fonction publique. Ce qui a résorbé un peu le chômage. Tout ça, c’est à l’actif du président Touadéra.
Au plan des infrastructures plusieurs kilomètres des avenues de la capitale Bangui sont en enrobée, des immeubles poussent comme des champignons. «Tout ça, c’est à l’actif du Président Touadéra. Donc, c’est tout ça qui fait normal que, vraiment, les gens sont convaincus que l’équipe sera reconduite. C’est-à-dire, le Champion va encore être Champion».
La Rédaction
