Cela ne date pas d’aujourd’hui que des soupçons de complicité des contingents de la Minusca font la une des médias nationaux et internationaux. Malheureusement, les responsables de cette mission onusienne ou encore l’ONU ne se préoccupe pas de cette situation à caractère déstabilisateur.
D’ailleurs, de nombreux cas et exemples ont été cites dans les médias nationaux et internationaux sur la collaboration des bandits de l’UPC avec des contingents de la Minusca dans le Haut-Mbomou. Curieusement, on note un silence complice de la haute hiérarchie de l’ONU.
Le cas du contingent marocain de la Minusca, est patent. Ce contingent, travaillerait en étroite collaboration avec les criminels de l’UPC pour leurs accointances religieuses.
Pour ce faire, les habitants de la prefecture du Haut-Mbomou, ne font plus confiance à ce contingent marocain de la Minusca et demandent leur depart ainsi que leur remplacement avec un autre contingent.
Il existe de plus en plus de preuves de cette coopération étroite. Une source fiable depuis la ville de Mboki, a confié détenir des preuves tangibles d’une communication directe et continue entre un Lieutenant du contingent Marocain de la Minusca basé à Mboki, une commune au Nord-Est de Zémio, préfecture du Haut-Mbomou.
Et cette source d’affirmer que tout récemment, un Lieutenant de la Minusca, a rencontré le soi-disant général Garba de l’UPC. Ils ont discuté du mouvement d’un convoi de la Minusca qui transporterait des civils et il a également été discuté du fait que des bandits armés arrêteraient les camions qui se déplaceraient sans l’escorte des troupes de la Minusca.
Dans ce cas de figure, il s’avère que la Minusca ne respecte pas son mandat principal qui est d’assurer la sécurité des civils. Pourquoi les Centrafricains ont-ils besoin d’une mission de maintien de la paix de l’ONU, si son personnel et ses troupes soutiennent des rebelles de l’UPC, officiellement opposés à la politique du gouvernement et du Président Touadéra ?
La cheffe de la Minusca, Valentina Rugwabiza, doit traiter de toute urgence les informations qui arrivent, sans quoi, le mandat de la Minusca en RCA devient dénué de sens et inutile pour les Centrafricains.
Une fois de plus, il ne sert à rien d’affirmer que tous les éléments de preuves et témoignages des résidents locaux sont des mensonges et des contrefaçons répandues. Les responsables de la Minusca doivent faire preuve de courage et rétablir l’ordre dans leurs rangs. L’ONU devrait protéger des civils et non soutenir les groupes de bandits.
La Rédaction