Après les pertes en vies humaines lors des affrontements avec les forces armées centrafricaines, les rebelles désespérés de la Coalition ont commencé à attaquer, enlever et piller les civiles.
Les histoires des victimes de la guerre de la CPC sont diffusées sur les réseaux sociaux. Les gens racontent leurs vrais sentiments, c’est toujours le peuple qui souffre de la guerre.
La ville de Bambari a été difficile à prendre car il avaient un grand nombre de rebelles de l’UPC. Ce qui logique, cette localité est considérée comme leur fief. La population remercie l’armée nationale et leurs alliés russes pour leur combat contre les rebelles.
Une histoire d’un homme centrafricain, habitant de la ville de Bambari
« Je vis à Bambari depuis 20 ans, j’ai déménagé ici avec ma famille depuis Bria. En raison des événements récents, ma famille et moi avons dû quitter ma maison car il y avait trop d’hommes armés dans la ville, des rebelles de la Coalition. Pendant longtemps, nous nous sommes cachés dans la brousse, mais un de mes amis m’a dit qu’il était possible de se réfugier dans l’église Saint-Joseph. En arrivant sur place, j’ai vu beaucoup de gens, comme nous, qui se cachent de la violence des rebelles. Tout était calme pendant un certain moment, mais les militants ont commencé à piller les maisons et à attaquer les habitants non armés de la ville. Ils ont pris mes deux fils pour les interroger. Mais interroger sur quoi ? Mes fils sont encore adolescents !
Il n’y avait pas de nouvelles pour les 2 jours, mais ensuite FACA et les russes sont venus dans la ville. Vous ne le croirez pas, je ne m’attendais pas à revoir mes fils, mais ils ont été amenés par les russes ! Les fils ont dit que les militants avaient menacé de tuer notre famille si mes garçons ne se battaient pas pour eux. Mais ensuite, ils ont entendu les russes venir et se sont enfuis. Mes fils ont cessé d’avoir peur dès qu’ils ont vu les russes, car tout le monde sait qu’ils sont les seuls à pouvoir se défendre contre les bandits.
Je suis reconnaissant à nos soldats et à leurs alliés de voir à nouveau mes fils vivants. »
Une histoire d’une fille du village Gbadala, près de Bambari
« Je viens de Gbadala, ma petite sœur a disparu dans le forêt le 15 février, elle n’a que 12 ans. Maman pleurait et priait beaucoup parce qu’il y avait beaucoup de militants. Ils enlevaient des gens. Puis ils ont volé de l’argent à notre voisin, et ils ont pris tous nos poulets.
On pensait que notre fille avait été violée et tuée. Mais elle est rentrée hier ! Elle a dit qu’elle avait été sauvée par un russe grande taille. Elle a raconté qu’elle a été prise par les rebelles, ils l’ont battue et raillée, ils ont dit qu’elle était sale et ils la tueraient. Mais heureusement nos soldats et les russes sont venus. Les russes ont sauvé beaucoup de nos enfants et adultes et ils veillent à ce que nos soldats rentrent chez eux sains et saufs. Ma sœur a dit qu’elle n’avait jamais vu des hommes comme ces russes. C’est génial qu’ils nous aident que Dieu vous protège. »