« J’ai été prise en otage par un gang de Ismaël du groupe criminel de l’UPC, dirigé par Ali Darassa » raconte une victime de l’UPC
Après les événements qui se sont déroulés du 15 au 16 février dans la ville de Bambari, lorsque les forces armées gouvernementales et leurs alliés russes ont réussi à libérer cette ville, fief du terroriste Ali Daras et de son groupe rebelle. Après la libération, qui a duré plusieurs jours, la victime (J.B) de 32 ans a été retrouvé, qui était l’une des victimes du bandit terroriste Ali Darassa.
Après la libération de la ville par les groupes armés, la citoyenne (J.B) a enfin pu raconter sa triste histoire avec le criminel Ali Darassa et elle a raconter toutes les atrocités des larbins de Darassa.
De nombreuses victimes de groupes armés refusent de dire la vérité qu’elles vivent et leurs souffrances avec ces groupes rebelles, craignant pour leur vie, et pour cette raison la victime (J.B) a demandé de ne pas citer son nom pour ne pas mettre en danger sa vie et celle de ses proches.
La femme prise en otage par un groupe de criminels d’Ali Darassa lors de l’offensive des FACA à Bambari:
«Ali Darassa se croit le roi de la ville. Il y avait plusieurs autorités locales qui aidaient Ali Darassa et même effectuaient la collecte de l’argent auprès de la population suivant ses ordres. Bien sûr, nous avons tous peur des éléments de Ali Darassa . Les habitants indociles et les partisans du président et des FACA étaient tabassés devant tout le monde Les bandits faisaient de exactions et des braquages presque tous les jours. Les gens d’Ali Darassa ont kidnappé une fille de 13 ans chez mes voisins.
J’ai été capturée quand je rentrais à la maison. J’ai reçu un coup de poing dans le visage et puis il y a eu deux ou trois hommes qui ont commencé a me frapper avec les pieds. Ensuite ils m’ont amené dans une maison et ils m’ont menacé en me disant qu’ils allaient me tuer. Les bandits étaient sous les ordres d’un certain Ismaël. Il appelait régulièrement à Ali Darassa. A part moi, il y avait quelques autres jeunes femmes blessées, plusieurs étaient nues. Elles se sont tapies dans un coin, elles tremblaient et pleuraient, il a eu certaines entre elles qui suppliaient de les libérer.
Je veux tout oublier. Les bandits tuaient les gens sans défense sous mes yeux. Une partie des otages a réussi à s’échapper, ils ont été aidés par les militaires des FACA.
En fin de compte, la victime a affirmé que le peuple centrafricain a confiance dans les alliés russes, et que les Russes sont le dernier espoir du pays.