Le rapport de la Minusca, et la cabale médiatique de la Radio France Internationale (RFI), contre les actions militaires de libération totale du territoire centrafricain, continuent de susciter de réactions. La dernière en date est celle du Porte-parole de la présidence de la République, Albert Yaloké Mokpème, qui, au cours d’une rencontre avec les professionnels des médias le mercredi 5 mai, n’est pas d’accord à ces genres de machinations tendant à jeter le discrédit non seulement sur les forces loyalistes, mais aussi et surtout sur les autorités centrafricaines qui ont mis leur main à la patte dans le souci de sauver un peuple en danger.
Pour mémoire, la Radio France Internationale (RFI) a publié le lundi 3 mai dernier une soi-disant enquête sur l’opération explosive qui, heureusement, mette en débandade les criminels de guerre en RCA. Ce rapport, avec la bénédiction de l’ancienne puissance coloniale qu’est la France a incriminé le rapport des FACA et leurs alliés, bizarrement Russes sur le terrain. Cette prise de position de la communauté internationale a suscité la colère des Centrafricains qui se rendent compte désormais que la crise centrafricaine est instrumentalisée par la communauté internationale.
Devant un parterre de journalistes, Albert Yaloké Mokpème, n’est pas passé par le dos de la cuillère pour exprimer la colère de la présidence de la République, vis-à-vis de ces genres de machination tendant à jeter le discrédit sur les Forces de défense et de sécurité intérieure, appuyées par leurs alliés Rwandais et Russes.
Sa réaction est vive, «On ne peut pas continuer à laisser dire et à laisser faire ! Depuis quand RFI s’intéresse à la santé et à l’intégrité du peuple centrafricain ? Qu’est-ce qu’on a regretté jusqu’aujourd’hui ?», s’interroge le Porte-parole de la présidence.
Et de poursuivre que«Nous avons des groupes armés qui ont des armes très puissantes, nos forces de défense et de sécurité sont très mal équipées, car sous embargo et on se retrouve avec en face de nous avec des forces non conventionnelles qui ont des équipements très lourde. Et on se rend compte que depuis que nous travaillons avec des alliés qui ont des équipements qui permettent de repousser les assauts, curieusement on nous faire croire aujourd’hui que nous faisons l’usage excessif de la force. Nous sommes un pays qui est attaqué, nous allons défendre», a expliqué Albert Yaloké Mokpème.
Et le porte-parole de la présidence de la République poursuit ses interrogations en ces termes, «Pourquoi qu’on veut obliger le peuple centrafricain à rester sous la coupe des rébellions ? Est-ce que c’est cela pour notre pays, je ne pense pas».
«Il faut qu’on arrête un peu de vouloir la mort de ce pays ! Nous avons le sentiment que plus ce pays se meurt, plus cela arrange un certain nombre de puissances, ça arrange un certain nombre de personnes, ça arrange un certain nombre de lobbies, c’est cela que souhaiterai dénoncer devant tout le monde», a-t-il lâché.
A la question de savoir pourquoi ces sont les médias français qui se livrent à de telles actions contre les institutions centrafricaines légalement mises en place ? Albert Yaloké Mokpème d’ajouter que «Est-ce que les Centrafricains ont entendu une seule fois la RFI a diffusé un reportage que les forces loyalistes sont en train de se débarrasser des mercenaires étrangers ? On ne peut pas continuer à abuser de la souveraineté de la République centrafricaine. Cependant, la Minusca nous aide sur plusieurs plans. Mais en matière de la protection de la population, nous recevrons des plaintes de la part de la population», a-t-il déclaré.
Le sentiment aujourd’hui est que la présence des alliés Russes et Rwandais aux côtés des forces loyalistes qui ont fait ce que les autres n’ont pas fait depuis plusieurs années, et que, ce travail donne de résultats très satisfaisants, aux côtés de la population, et ce travail déplaire à plusieurs, dont la Minusca et la France.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna