Un complot ourdi depuis l’extérieur avec la bénédiction de la France plane autour de la République centrafricaine. Cela n’est pas une surprise, car le mal des Centrafricains vient depuis toujours du côté du Tchad qui, malheureusemet, fait le jeu de l’ancienne puissance coloniale connue de tous les Centrafricains d’ailleurs qu’est la France. Depuis 48 heures, des informations qui circulent risqueraient fort de faire l’objet dans les prochains jours d’une rébellion en gestation depuis le Tchad.
Des informations qui nous sont parvenues font état de ce qu’un détachement de mercenaires dirigé par un certain Mohamed Souleman, appartenant à la tribu de «Toupouri» au Tchad est désigné comme leader de cette nouvelle rébellion dans leur objectif serait la déstabilisation des institutions centrafricaines.
D’après ces mêmes sources, pour l’instant, cette nouvelle rébellion contre la République centrafricaine disposerait d’une centaine de véhicules. Mais qui sont derrières ? Ne s’agirait-elle pas de l’ancienne puissance coloniale (France) qui s’acharne depuis la nuit des temps face à la présence Russe ? La Minusca n’est-elle pas de connivence avec ce nouveau projet de déstabilisation ? Autant d’interrogations qui nécessitent des réponses idoines. Suivez mon regard !
Même si l’information n’est pas encore confirmée officiellement par les autorités de Bangui, mais tout porte à croise qu’il existe un complot de déstabilisation de la République centrafricaine qui est déjà enclenché. Malheureusement, pour les instigateurs, le peuple centrafricain a tout compris et ne se laisserait plus faire.
En partant de quelques vérités, les Centrafricains et certains observateurs de la vie sociopolitique nationaux et internationaux comprendront aisément que la France, avec la complicité de la Minusca sont en train de mettre à jour un projet machiavélique qui ne dit pas son nom.
Le premier élément de preuve est qu’aujourd’hui, l’ancien président François Bozizé Yangouvonda et ses acolytes de la CPC se trouvent officiellement à Ndjamena au Tchad. Avec l’appui de qui ? Pourtant, ils sont recherchés par la justice nationale et internationale pour de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Pour quelle raison ils ne sont pas arrêtés ou inquiétés ?
Deuxième élément de preuve, le nouveau président Tchadien, Mahamat Idriss Deby Itno a effectué un déplacement rapide en France depuis le mercredi 10 novembre dernier afin d’échanger avec son homologue français, Emmanuel Macron dans le but de mettre les points sur les ii.
Troisième élément de preuve consistant d’associer à ce projet de déstabilisation des institutions de la République, à Bangui, la COD-2020 durcisse ses positions, s’agissant de leur participation au prochain dialogue républicain, malgré que certains leaders de l’opposition démocratique, notamment ceux de la COD-2020 ont été reçus le mercredi 10 novembre dernier par le président Touadéra.
Quatrième élément de preuve, certains des opposants centrafricains se trouvent actuellement en France, parmi lesquels, on peut citer Martin Ziguélé qui, pourtant était à Sant’ Egidio le mois dernier et a malheureusement fait un tour à Paris en France pour faire une sortie hasardeuse sur les ondes de RFI le mercredi 10 novembre dernier pour ramer à contre-courant des efforts de paix déployés par les autorités de Bangui. C’est quand même curieux. Car, c’était Martin Ziguélé qui se disait allié du président Touadéra et qui multipliait des déclarations dans les médias à l’époque qu’«il est important de réduire la capacité des groupes armés à travers une guerre sans merci», s’est bizarrement changé sa veste pour se positionner dans une autre posture, notamment demander la participation des groupes armés au prochain dialogue républicain. Bref !
Cinquième élément de preuve, le Fonds Monétaire International (FMI), sous influence de la France a refusé sciemment de signer un nouvel accord de financement à la République centrafricaine. Raisons évoquées, le gouvernement centrafricain a signé un accord avec la société russe du groupe Wagner. Malheureusement, ce qu’ils ont ignoré, toutes les grandes puissances disposent d’une société privée. Mais pour le cas de la RCA, qui a signé cet accord ? Cette question est restée sans réponse.
Ces quelques faits patents développés, peuvent permettre aux Centrafricains, pourquoi à ces ennemis de la paix qui veulent obtenir le départ des instructeurs russes de la République centrafricaine, de voir clair dans ce nouveau complot qui ne dit pas son nom.
Leur plan qu’ils ont mis à jour intervient au moment où le Conseil de sécurité des Nations Unies est en train de discuter pour le renouvellement pour un an le mandat de la Minusca qui est devenue aujourd’hui l’ombre d’elle-même.
Il est important de relever qu’en République centrafricaine, il n’y a jamais de rumeurs. Les autorités centrafricaines ont tout intérêt à prendre ces éléments de preuves au sérieux et vite réagir afin d’éviter la surprise désagréable du 13 janvier 2021 où les Centrafricains se sont réveillés avec les mercenaires de la CPC à porte de la capitale Bangui !
Saint-Cyr GBEGBE-NGAÏNA