Quatre (4) mineurs de nationalité camerounaise, âgés de 12 à 17 ans, enlevés par des criminels des 3R qui ont fait allégeance à la Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement (CPC), pendant plusieurs mois ont été récupérés par des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), appuyés par leurs alliés Russes au village Bagari, non-loin de Garoua-Boulaï à la frontière centrafricano-camerounaise.
C’était au cours d’une opération de sécurisation menée par ces forces conjointes, notamment les FACA appuyées par leurs alliés Russes, qui s’est déroulée le 11 novembre dernier au village Bagari non-loin de Garoua-Boulaï à la frontière centrafricano-camerounaise.
Cette opération de sécurisation des populations civiles non loin de la frontière centrafricano-camerounaise, s’est soldée par un affrontement entre les forces conjointes, à savoir les FACA et leurs alliés Russes et les criminels des «3R». Selon des sources sécuritaires, le bilan de ces affrontements faisait état de trois (3) morts côtés rebelles. Suite à ce coup fatal reçu par ces rebelles, d’autres mercenaires appartenant au groupe «3R», se sont évaporés dans la nature en prenant la direction du Cameroun.
Entretemps, ces criminels ont enlevé plusieurs jeunes femmes, filles et garçons pour les aider à transporter leurs bagages, ainsi que les accompagner que les chantiers miniers pour des travaux forcés. Au cours de cette opération de sécurisation quatre (4) mineurs garçons de nationalité camerounaise parmi ces otages ont été récupérés par les soldats FACA, dont un seul se débrouille en français. Les trois (3) ne parlent que la langue «Foulbé».
Il s’agit de :
–Aroun Arouna, âgé 12 ans
–Aliou Alnour, âgé de 13 ans
–Ibro Ibrahim, âgé de 15 ans
–Abdou Abdraman, âgé 17 ans.
Pour l’heure, les éléments des Forces Armées Centrafricaines, ont remis ces mineurs aux instructeurs russes basés à Berberati centre pour leur prise en charge sanitaire et humanitaire en attendant leur rapatriement vers le Cameroun où la procédure est déjà enclenchée.
A en croire la version de ces mineurs pris en otage et récupérés par les FACA suite à une opération de sécurisation, ces criminels des «3R» ont été d’abord attaqués le 30 octobre dernier par les FACA. C’était à ce jour-là qu’ils ont été enlevés par les ces bandits de grand chemin sous le commandement d’un certain général nommé Debrazi, comme a témoigné Aroun Arouna, âgé 12 ans : «On était enlevé au village Aïdéré non-loin de Garoua-Boulaï à la frontière centrafricano-camerounaise par ces rebelles pour porter leurs bagages. Ces rebelles nous ont rien donné à manger. Tous les jours, c’est le travail forcé sous le commandement d’un certain général des 3R nomméDebrazi. Parmi nous, il y avait des enfants qui sont décédés, car ils n’ont rien à manger. Plusieurs autres jeunes femmes ont été violées par ces rebelles», a-t-il expliqué.
Cependant, l’on peut apercevoir sur le corps de ces mineurs des meurtrissures suite à des coups volontaires et tortures. A l’image de Aliou Alnour, âgé de 13 ans qui a été blessé à coup de couteau par ces criminels, car ce jeune a justifié qu’il n’a pas mangé quelques jours et a refusé de d’obéir aux ordres de ces bandits. Pour le corriger, il a reçu un coup de couteau dans sa cuisse gauche. Et c’est après leur récupération qu’il a été pris en charge par des instructeurs russes basés à Berberati centre.
Hors micro, tous ces quatre (4) mineurs nous ont confié qu’au moment où ils étaient enlevés et détenus par ces hors-la-loi, ils ont constaté la visite des militaires blancs avec des casques et ont échangé quelques temps avec ces bandits avant de partir. «Nous pensons que ces militaires blancs étaient venus nous prêter mains fortes. Malheureusement, malgré qu’ils nous aient aperçus, mais ont quitté les lieux sans avoir dit un mot pour nous sauver de la situation critique que nous sommes», a révélé ces mineurs.
Aroun Arouna, âgé 12 ans, a confirmé que son père s’appelle Chaïbou et sa mère Maïmouna. Aliou Alnour, âgé de 13 ans son père s’appelle Ahmadou, sa mère Oréra. Ibro Ibrahim, âgé de 15 ans, son père s’appelle Ahmadou, sa mère Aïssa. Abdou Abdraman, sa mère s’appelle Adjidjia.
Pour l’heure, la procédure de rapatriement de ces quatre (4) mineurs est déjà enclenchée. Tous ces jeunes garçons souhaitent retourner dans leur pays d’origine, le Cameroun.
Il y a lieu de relever qu’au moment où les soi-disant experts de l’ONU sont cloîtrés dans leurs bureaux et des hôtels luxueux pour sortir des rapports erronés pour jeter le discrédit sur le travail remarquable des FACA et leurs alliés Russes, sur le terrain, les Centrafricains sont satisfaits du travail de libération mené par les FACA et leurs alliés russes, notamment en faveur de la protection des civils, comme le cas de ces quatre (4) pris en otage et récupérés par ces forces conjointes et pris en charge.
Saint-Cyr GBEGBE-NGAÏNA
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