Les acteurs politiques et ceux de la société civile centrafricaine se sont réunis au palais de la CEMAC à Bangui, dans un échange de trois (3) jours pour évoquer les failles et les acquis lors des dernières élections groupéesen République centrafricaine, organisées par l’Autorité Nationale des Elections (ANE). Au cours de ces échanges, des recommandations ont été émises pour la bonne marche des prochainesélections locales en RCA.
De son côté, le président de l’Autorité Nationale des Elections, Dr Barthélemy Mathias Morouba a rassuré l’opinion nationale et internationale que ces menaces de suspension d’appui de l’Union Européenne à la République centrafricaine n’auront aucun effet sur l’organisation des prochaines élections locales.
Cependant, Dr Barthélemy Mathias Morouba, président de l’Autorité Nationale des Élections, est très satisfait de la tenue de cette rencontre qui a permis de faire le point sur les avancés et les difficultés rencontrées lors des dernières élections de 2020-2021 en République centrafricaine.
S’agissant de la question des rumeurs de suspension de l’aide de l’Union Européenne à la République centrafricaine qui pourrait avoir des conséquences financières sur l’organisation de ces scrutins, Dr Mathias Morouba, rassure. «L’Union Européenne, est un partenaire particulier de l’Autorité Nationale des Elections. Mais, c’est aussi un partenaire de la République centrafricaine. Vous savez, aujourd’hui on ne compte plus la contribution de l’Union Européenne en République centrafricaine. Au moins dans le domaine des élections, nous sommes rassurés par l’Union Européenne de sa contribution pour nous aider à mieux organiser les élections locales à venir. Donc, à notre niveau, il n’y a pas d’inquiétude à ce niveau», a-t-il déclaré.
Et ce dernier de poursuivre qu’«il s’agit-là de la démocratie à la base. Vous savez, ça fait très longtemps qu’on n’a pas eu des élections communales, ni au niveau locale en République centrafricaine. C’est l’occasion où à jamais de tourner la page des nominations des présidents de délégation spéciale qui ne rendent pas compte à la population. Aujourd’hui, ceux qui seront élus, rendront compte à la population qui est le levier qui va booster le développement à la base. C’est ce qui est très important!», a lâché le président de l’ANE.
Le Code électoral de la République centrafricaine prévoit après la tenue des élections présidentielle et législatives, la tenue des élections locales, notamment à son titre 3, les élections sénatoriales, municipales et des conseillers municipaux, sans oublier le prochain référendum.
Saint-Cyr GBEGBE-NGAÏNA