Alors que le président Touadéra annoncé la tenue d’un dialogue dit «républicain de sortie de crise fin 2021, ce grand rendez-vous pour la paix et la cohésion nationale n’a pas eu lieu par la faute de certains leaders de l’opposition démocratique qui veulent suivre bêtement les agissements stériles des criminels de la Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement (CPC).
Dans son vœu à la nation, le président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra a réitéré sa ferme volonté d’organiser ce dialogue Républicain. Selon ce dernier, «sans la paix, nous ne nous ne pouvons pas construire quelques choses de solide dans ce pays en partage», tels sont les mots du président Touadéra.
Ce dernier tire la sonnette d’alarme. «Je dois vous rappeler que sans la paix, nous ne pouvons pas construire quelque chose de solide dans ce pays en partage. Tout effort de développement, et vous conviendrez avec moi, doit être axé sur la paix et la sécurité. C’est pour donner une chance à la paix qu’il a déclaré en octobre 2021, un cessez-le-feu unilatéral sur l’ensemble du territoire centrafricain selon la feuille de route de Luanda».
De la CPC à l’opposition démocratique en RCA, il a une volonté manifeste de déstabilisation du pays. Face aux interrogations s’agissant de la tenue du dialogue républicain, le chef de l’Etat a indiqué qu’il avait souhaité l’organisation de ce dialogue avant la fin de l’année 2021, sauf que le retrait des membres de l’opposition démocratique a fragilisé le comité d’organisation de ce dialogue. «Dans la même veine, j’ai souhaité que le Dialogue républicain soit organisé avant la fin de cette année pour nous permettre d’entrer dans la nouvelle année les cœurs légers, battant à l’unisson et disposés à de bonnes actions pour le bien de tous. Malheureusement, tirant prétexte d’une demande de levée d’immunité parlementaire, régulièrement introduite par la justice et concernant trois Députés de la Nation, une partie de l’opposition démocratique a retiré ses représentants du Comité d’organisation du Dialogue, paralysant ainsi le fonctionnement dudit Comité».
Le président Touadéra tient à rappeler que la Constitution de la République centrafricaine du 30 mars 2016, consacre de manière péremptoire l’indépendance de la justice et l’égalité de tous les citoyens devant la loi, sans distinction de race, d’origine ethnique, de région, de sexe, de religion, d’appartenance politique et de position sociale. «Arrêtons de prendre en otage notre pays pour satisfaire des intérêts personnels ou étrangers», a-t-il lancé.
Il convient de souligner malgré plusieurs appels des autorités du pays pour la réussite de ce dialogue républicain, l’opposition démocratique veut pratiquer la politique de la chaise vide. Cela ne peut jamais grandir les hommes politiques centrafricains.
Au regard de tout ce qui précède, nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper que certains leaders de l’opposition démocratique se sont ralliés à la CPC dans le projet de déstabilisation de la République centrafricaine.
Saint-Cyr GBEGBE-NGAÏNA