Le Président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji, ne décolère pas. Depuis le renouvellement du mandat de la Minusca par le Conseil de sécurité de l’ONU fin l’année dernière, la 2ème personnalité de la République centrafricaine n’a pas apprécié ce renouvellement et continue de dénoncer haut et fort le soi-disant mandat «robuste» de cette mission onusienne qui n’existe que sur les papiers.
Le mercredi 29 décembre 2021, au cours de la cérémonie marquant la clôture de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2021, Simplice Mathieu Sarandji, président de l’Assemblée nationale, a prononcé un discours patriotique attaquant sans détour le soi-disant mandat «robuste» de la Minusca.
Droit dans ses bottes, la 2ème personnalité du pays, a indiqué que le peuple continue de poser des questions sur l’efficacité de cette mission onusienne qui n’est pas prête à aider les Centrafricains à résoudre la crise militaro-politique qui n’a que trop duré. «S’agissant de l’embargo, j’ai soulevé le fait que notre armée est considérablement affaiblit du fait que de cette interdiction en armes et munitions. Ce qui de facto favorise un moment aux terroristes. Une situation que le peuple supporte difficilement. Cette situation nous amène à poser des questions sur l’efficacité de la Minusca qui, semble-t-elle est dotée de mandat robuste et dont les résultats constatés sur le terrain sont plutôt minimes», a-t-il déclaré.
Toutefois, il a souligné que n’eut été l’intervention des alliés auprès des FACA, le pays serait complètement envahit par les forces négatives. «La Minusca doit véritablement changer de paradigme en recadrant fortement son action sur le terrain en faveur de nos populations. Il faut le préciser que n’eut été l’intervention robuste et déterminée des alliés Russes et Rwandais aux côtés des FACA, notre pays connait une situation tout à fait catastrophique, voire génocidaire», a-t-il souligné sur un ton fort.
Il convient de rappeler que ce n’est pas la première fois que le président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji, affiche une telle position contre le mandat soi-disant «robuste» de la Minusca. A chaque sortie médiatique de cette deuxième personnalité du pays, il apporte toujours des critiques acerbes contre le mandat de la Minusca qui ne figure que sur les papiers.
Saint-Cyr GBEGBE-NGAÏNA