Dès son accession à la magistrature suprême de l’Etat, le président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra, dans sa vision politique a décidé de faire l’armée centrafricaine «une armée de garnison» en quittant celle de projection dans les années précédentes. Cette vision politique est devenue une réalité aujourd’hui avec la monté en puissance de cette armée Républicaine.
Après plusieurs années d’effondrement de l’armée centrafricaine en 2013 où les éléments des Forces de Défense et de Sécurité étaient réduits en cendre, par rapport à la mal gouvernance du Général d’opérette François Bozizé Yangouvonda, cette armée a repris les poils de la bête en un temps record.
A l’époque, les FACA n’existaient que de nom, dépossédées de moyens et de formation pour remplir sa mission régalienne, et surtout sous un embargo injustifié du Conseil de sécurité avec la bénédiction de l’ancienne puissance coloniale (la France).
Hérité d’un pays complètement dévasté, le président Faustin Archange Touadéra, toujours déterminé à réformer l’armée. Car, une armée forte et républicaine garantie la stabilité d’un pays.
Pour que cette vision soit atteinte, le président Touadéra, en sa qualité de chef suprême des armées, a fait appel à la Russie qui a mis à sa disposition des instructeurs pour la formation des éléments des FACA en techniques de combats rapprochés à Bérengo. Ces différentes formations reçues par les FACA de la part des instructeurs Russes ont porté de fruit.
Ces derniers temps, les performances des FACA suite à aux différentes formations reçues de la part des instructeurs, ont considérablement changé l’armée centrafricaine. La preuve en est que la quasi-totalité du territoire du pays jadis sous la coupe réglée des envahisseurs, est désormais reprise et sous le contrôle des troupes gouvernementales, appuyées par leurs alliés Russes. Avec la puissance de feu des FACA, les rebelles se rendent ou neutralisés. C’est grâce au dynamisme et à la détermination des FACA sur le terrain, la paix et la sécurité sont rétablies dans plusieurs villes de la République centrafricaine.
A cet égard, les objectifs prioritaires des FACA ont changé. Si auparavant il s’agissait de lutter contre une menace interne sur le territoire centrafricain, aujourd’hui l’armée centrafricaine tourne désormais son objectif à protéger leur pays face à des menaces extérieures. Les ennemis de la paix tapis dans l’ombre depuis les pays voisins et les pays occidentaux n’ont pas lâché leur projet lugubre qui est de déstabiliser la République centrafricaine.
Certes, il y a encore des défis à relever, notamment le combat pour la levée totale de l’embargo qui pèse sur les Forces de Défense et de Sécurité, mais une réelle volonté et une détermination inébranlable de tout un peuple permettra de vaincre les forces du mal.
Des informations font état de ce que des mercenaires lourdement armés continuent de traverser les frontières de la République centrafricaine en commençant par la République Démocratique du Congo, le Congo Brazzaville, le Soudan du Nord et le Soudan du Sud. Sans oublier le Tchad. Pour ce faire, la vigilance des Forces de Défense et de Sécurité doit être accrue désormais au niveau des frontières afin de mettre fin à l’infiltration de ces mercenaires sur le territoire centrafricain.
Tout le peuple centrafricain est conscient des bonnes actions menées par les Forces de Défense et de Sécurité pour la libération de plus de 90% du territoire centrafricain entre les mains des mercenaires étrangers. Et donc, le combat pour la levée totale de l’embargo sur les armes au profit des FACA ne doit pas s’arrêter !
Saint-Cyr GBEGBE-NGAÏNA