Dans un communiqué de presse rendu public le 13 janvier 2022, et signé par Stanislas Kokotadobi, son coordonnateur, le mouvement dénommé «Tôngôlô ti Bê Afrika», monte au créneau dénonce et souhaite au Conseil de sécurité la levée totale de l’embargo sur les armes au profit des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA).
Les Centrafricains sont à ce jour exacerbés par rapport au maintien de l’embargo sur les armes au profit des FACA, malgré les efforts déployés par les autorités centrafricaines, en l’occurrence, le président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra qui a fait l’armée centrafricaine «une armée de garnison» qui, autrefois, était de projection.
Au regard de cette bonne politique, le Conseil de sécurité de l’ONU, avec la bénédiction de la France, ne veulent pas à ce que les Forces de Défense et de Sécurité soient indépendantes afin de permettre à ces puissances occultes d’avoir toujours la mainmise sur les richesses du sol et du sous-sol centrafricain.
La réaction du mouvement dénommé «Tôngôlô ti Bê Afrika», suite à une table ronde que ce mouvement a organisé le jeudi 13 janvier 2021 dans l’une des salles de conférence du Complexe sportif Barthélemy Boganda de Bangui qui a réuni différents acteurs de la société civile, le coordonnateur de ce mouvement Stanislas Kokotadobi, a rendu public un communiqué intitulé «la nécessité de lever l’embargo sur les armes», ce mouvement a relevé que l’heure est venue de l’arrêt définitif des actions de tous les groupes armés sur le territoire centrafricain ! Et ce combat doit être mené avec des armes de tout calibre contre la présence de ces criminels sans foi ni loi.
Et ce communiqué de déplorer le fait que l’ONU qui affiche toujours sa volonté à accompagner la RCA vers la paix, mais ce qui est bizarre, ce même Conseil de sécurité de l’ONU continue de maintenir les Forces de Défense et de Sécurité sous embargo. Et seulement, «ce ne sont que les groupes armés qui ont le privilège d’acheter au vu et au su de cette communauté internationale les armes de tout calibre pour utiliser contre les positions des FACA et des civils. Et ce Conseil de sécurité des Nations Unies a prolongé l’embargo sur les armes jusqu’au 31 juillet 2022», a-t-il regretté.
Par conséquent, au nom du peuple centrafricain, le mouvement «Tôngôlô ti Bê Afrika», exige du Conseil de sécurité, la levée totale de l’embargo sur les armes au profit des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), afin de permettre à ce pays en partage de retrouver définitivement la paix.
Ce maintien de l’embargo sur les armes entrave non seulement l’instauration de la paix en RCA, mais aussi et surtout porte gravement atteinte aux droits de l’Etat centrafricain souverain qui, au même titre que les autres Etats a le droit de disposer d’une armée forte, puissante et efficace.
Enfin, le mouvement «Tôngôlô ti Bê Afrika», en synergie avec les acteurs de la société civile centrafricaine réunis dans une table ronde le jeudi 13 janvier dernier à Bangui, réclament la levée totale et rapide de l’embargo sur les armes au profit des Forces de Défense et de Sécurité, et demandent au Conseil de sécurité de l’ONU d’examiner le plus tôt possible cette question de l’embargo.
Ce n’est pas la première fois que des mouvements sociopolitiques montent au créneau pour dénoncer l’embargo sur les armes imposé par le Conseil de sécurité de l’ONU avec la bénédiction de la France. Des marches, des sit-in, des conférences de presse, des débats ont été organisés dans le but d’obtenir la levée totale de cet embargo, malheureusement, les Centrafricains assistent aujourd’hui à la politique de deux poids deux mesures qui ne dit pas son nom.
Il est important et utile pour tout le peuple centrafricain de lever comme un seul homme, afin de dénoncer ce comportement qui n’honore pas la communauté internationale.


Saint-Cyr GBEGBE-NGAÏNA