La première session ordinaire des élus de la nation au titre de l’année 2022, a été ouverte le mardi 1er mars 2022 à l’Assemblée nationale. Cette session permettra aux élus de la nation de renouveler leur bureau, de statuer sur la présentation du programme de politique générale du gouvernement, qui découle de l’article 54 de la Constitution de la République centrafricaine du 30 mars 2016, et de se pencher sur plusieurs projets de loi, entre autres la réglementation des prix de la Carte Nationale d’Identité qui ne sont pas encore modelés, malgré la fixation de ces prix par les représentants du peuple.
La cérémonie s’est déroulée en présence du représentant personnel du premier ministre, le ministre d’Etat, Arnaud Djoubaye Abazène, des membres du gouvernement et des diplomates postes consulaires et des organisations internationales accrédités en Centrafrique.
Dans son mot de circonstance, le président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji, a d’abord remercié l’assistance pour leur présence à cette cérémonie marquant l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2022, avant d’entrer dans le vif du sujet.
Le président de l’Assemblée nationale, a salué la nomination du nouveau premier ministre, chef du gouvernement, en la personne de Félix Moloua. Malheureusement, poursuit-il, «lorsqu’un gouvernement est mis en place, c’est dans l’objectif d’accompagner le président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra pour la mise en exécution de son projet de société. Bizarrement, rien ne marche», a-t-il déploré.
Tout en rappelant au premier ministre que «sa nomination a été précédée par une campagne médiatique ciblant l’Assemblée nationale et son président et portant sur des affaires où aucun élément de preuve ne pouvait sérieusement avancer. Tout cela n’est que calomnie, diffamation et intrigues».
D’abord, l’Assemblée nationale statuera très bientôt sur la présentation du programme de politique générale du gouvernement, qui découle de l’article 54 de la Constitution de la République centrafricaine du 30 mars 2016 qui dispose, «Après la nomination des membres du gouvernement, le premier ministre chef du gouvernement se présente dans un délai de 60 jours devant l’Assemblée nationale et expose son programme de politique générale. A cette occasion, le premier ministre, chef du gouvernement doit demander un vote de confiance à l’Assemblée nationale. La confiance lui a accordé ou refusé à la majorité absolue des députés. En cas de non-respect de délai de 60 jours, il fait application de l’article 53, alinéa 2 ci-dessous».
En effet, Simplice Mathieu Sarandji, regrette le fait que les crises militaro-politiques ont ravagé le tissu économique de la République centrafricaine. Afin de renverser la tendance, le président de l’Assemblée nationale invite le premier ministre Félix Moloua, a tout intérêt à mettre en place les mesures nécessaires.
Il convient de rappeler qu’avec le retour de Henri-Marie Dondra à l’Assemblée nationale comme député, cette 7ème législature compte 5 anciens premiers ministres, en commençant par Anicet Georges Dologuélé, Martin Ziguélé, Simplice Mathieu Sarandji, Firmin Ngrebada et le tout dernier, Henri-Marie Dondra.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaina