Il est soupçonné d’avoir délibérément supervisé de nombreuses attaques contre la population civile et contre des travailleurs humanitaires et d’avoir recruté des combattants mineurs en République centrafricaine.
La Cour pénale internationale de La Haye a annoncé que les autorités tchadiennes avaient remis lundi à la Cour un ancien chef rebelle et ancien ministre en République centrafricaine, Maxime Jeoffroy Eli Mokom Gawaka, accusé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Maxime Mokom est soupçonné d’avoir délibérément supervisé une attaque contre la population civile et une autre contre des travailleurs humanitaires, ainsi que d’avoir recruté des combattants, dont certains n’avaient que 15 ans, et d’être impliqué dans des crimes commis en 2013 et 2014 dans la capitale, Bangui, et d’autres endroits en République centrafricaine, selon un communiqué du tribunal.
La déclaration du tribunal a déclaré qu’elle avait conclu à des « motifs raisonnables » de soupçonner que Mokom, dans son ancien poste de coordinateur national des opérations anti-balaka, est également responsable de crimes contre l’humanité, notamment de meurtre, de torture, de persécution et de disparition forcée.
La Cour a déclaré que les autorités de la République du Tchad avaient remis l’ancien rebelle Maxime Jeoffroy Eli Mokom Gawaka, à la Cour pénale internationale sur la base d’un mandat d’arrêt délivré par la Cour le 10 décembre 2018.