Le mercredi 16 mars 2022, l’Etat-major des Forces Armées Centrafricaines (FACA), a procédé à la destruction des armes saisies entre les mains des anciens bandits de la Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement (CPC) lors des opérations de ratissage dans plusieurs villes de la République centrafricaine. Ces effets militaires non immatriculées, ont été détruites au site de concassage de gravier situé à PK 55 sur la route de Damara.
Ces armes sont constituées de «AK 47, Masse 36, PM, les fusils de chasse, les armes de précision souvent utilisées par des snipers, des lancent roquettes, des obus et d’autres effets militaires».
Cette première opération de destruction d’armes illégales vient à point nommé. Car, le pays se prépare activement à aller au dialogue et cela s’inscrit dans la droite ligne de la vision politique du président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra qui veut faire de la République centrafricaine, un pays sans armes et sans groupe armé.
Le Chef de Bataillon Berthel Kévin Eredoupé, Chef de Bureau ressources Matériels à l’Etat-major des armées, expliqué que «sur le site de concassage de graviers de PK 55, route de Damara, l’Etat-major des armées a procédé à la destruction des armes saisies entre les mains des anciens rebelles. Il faut dire que ces armes sont déjà obsolètes. Il va falloir procéder à la destruction pour ne pas ces matériels de guerre puissent retourner entre les mains des bandits de grand chemin», a-t-il expliqué.
Et ce dernier d’ajouter que «cette première phase de destruction de ces armes, on peut estimer le nombre à plus de 92 armes». Par la même occasion, il a lancé un message fort à l’endroit de la population qui détiennent encore par de vers eux, «je tiens à adresser un message à l’endroit de la population centrafricaine pour dire que tout celui ou celle qui détient illégalement les armes, est censé remettre à l’entité qui s’occupe de désarmement ou s’approcher de l’Etat-major des armées pour la restitution de ces armes», a lancé Le Chef de Bataillon Berthel Kévin Eredoupé.
Pourquoi la destruction de ces armes ? Selon les textes qui régissent l’armée centrafricaine, toutes les armes récupérées entre les mains des bandits et qui ne sont pas immatriculées, sont censées être détruites sans aucune forme de procès.
Cette première phase de de destruction d’armes traduit dans les faits la formation des FACA reçue de la part des instructeurs Russes à Bérengo. D’après des sources proches de l’Etat-major des armées, il y aura dans les jours à venir d’autres opérations de destruction d’armes saisies entre les mains des anciens éléments appartenant à des groupes armés.
C’est dire que les éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), ont bénéficié de la part de leurs alliés Russes, une formation générale. L’exemple est tel que tout récemment, l’Etat-major des armées a pris une décision de radier plus de 600 éléments des éléments des Forces Armées Centrafricaines de l’armée pour des comportements déviants. L’armée d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna