Les Centrafricains attendent de pieds fermes la tenue du prochain dialogue Républicain initié par le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra. Pour le ministre délégué, Conseiller à la Communication et Porte-parole de la présidence de la République, Albert Yaloké Mokpème, ce dialogue aura bel et bien lieu à la date prévue. Annonce faite le lundi 14 mars 2022 à Bangui, au cours d’une rencontre avec la presse.
A y regarder de près, le comité d’organisation de dialogue Républicain est à la dernière ligne droite. Car, ce comité a annoncé la tenue de ce grand rendez-vous à la fin de ce mois de mars 2022.
Selon Albert Yaloké Mokpème, la date qui est retenue par le comité d’organisation de ce dialogue, est le 21 mars pour l’ouverture des travaux et le 27 mars pour la cérémonie de clôture.
S’agissant des participants, le porte-parole de la présidence a poursuivi que «tous les participants sont déjà identifiés. C’est-à-dire du pouvoir public, du gouvernement, de l’Assemblée nationale, les partis politiques, de la société civile, de la plateforme des confessions religieuses… Les invitations ont été envoyées pour faire parvenir les noms des participants, selon la grille de répartition que le comité a établi», a-t-il expliqué.
Et ce dernier d’ajouter qu’à ce jour, «le gouvernement centrafricain a déjà mobilisé les moyens nécessaires pour l’organisation de ce dialogue. Les partenaires nous ont fait part de leurs contributions. Certains s’en charge de faire venir les invités des villes de province, des billets d’avions qui seront envoyés pour les Centrafricains qui viendront de la diaspora. S’agissant des réfugiés, ce sera en collaboration avec le HCR», a-t-il poursuivi.
Le lieu retenu pour la tenue de ce grand rendez-vous est l’Assemblée nationale. Cependant, le nombre des participants est estimé à 400 et 450, en plus des observateurs nationaux et internationaux, selon le porte-parole de la présidence de la République.
S’agissant de l’identité des participants, ce dialogue verra la participation des Centrafricains et rien que les Centrafricains, surtout ceux qui respectent les lois de la République. Tous les anciens groupes armés, sont exclus d’office de ce foras. C’est la position affichée par les forces vives de la nation lors des consultations en prélude à ce dialogue. Donc, il n’y a plus débat à ce niveau !
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna