Plusieurs organisations de la société civile se sont prononcées ces derniers jours en prélude à la tenue du prochain dialogue républicain initié par le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra. Le mouvement dénommé «Jeunesse Panafricaniste», par le biais de son coordonnateur, Wilfried Balogbia a suggéré qu’il est important qu’après la tenue de ce dialogue, les Centrafricains doivent se lever afin de créer une nouvelle République. Position exprimée au cours d’un entretien exclusif accordé à Radio Lengo Songo le jeudi 17 mars 2022.
En partant de la situation sociopolitique du pays actuelle, le leader du mouvement «Jeunesse Panafricaniste», a jugé totalement positive, selon ses analyses, vue ce que le chef de l’Etat est en train de faire pour amener le pays à bon port.
Selon ce dernier, pour le premier mandat, il ne faut pas tenir compte. Mais pour son deuxième mandat, on ne parle plus de la rébellion et la question de l’impunité zéro et autres, témoignent à 100% le développement socioéconomique de notre pays.
Pour ce dernier, «après ce dialogue, il faudrait qu’on puisse écarter la question de la mise en place d’un Gouvernement d’Union Nationale (GUN). C’est là où le problème se lève à tout moment. Donc, pour ma part, après ce dialogue, il faut que tous ceux qui ont commis de mal au peuple centrafricain soit traduit devant la justice», a-t-il relevé.
Le dialogue Républicain va se tenir dans bientôt, que faire des recommandations de ce nouveau fora ? Wilfried Balogbia, en sa qualité de leader pense pour sa part qu’«en tant que président de la Jeunesse Panafricaine, je suis à la une pour demander à la Cour Constitutionnelle pour qu’elle puisse réviser la Constitution de notre pays. Car, le premier mandat du président Touadéra a été dicté par la France à travers la Constitution du 30 mars 2016. Mais, son premier mandat, c’est qu’il a démarré maintenant ! Il faudrait que la Cour Constitutionnelle puisse réviser la Constitution afin de permettre au président Touadéra de faire de la RCA une nouvelle République», a-t-il présenté.
Et d’ajouter que son mouvement est en train de réfléchir pour organiser une série des rencontres dans les arrondissements afin de sensibiliser les Centrafricains pour leur dire«attention, il faut réviser les choses» ! Car, poursuit-il en ces termes, «les opposants en République centrafricaine sont au nombre de combien ? Moi je qualifie ces opposants comme les Sous-préfets de la France. Ils existent pour faire la volonté de la France. Ceux-là, les Centrafricains ne les considèrent même pas» !
Il faut souligner au passage que le dialogue de sortie de crise tant attendu par tous les Centrafricains, est prévu du 21 au 27 mars prochain à Bangui. Et ce, les groupes armés ne feront pas partis des partis des participants, d’après les positions émises par les forces vives de la nation.Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna