Les Centrafricains se souviennent hier 29 mars, du Père-fondateur de la République centrafricaine qui, dans sa lutte pour faire assoir une République digne de ce nom, a achevé sa course dans un crash d’avion avec la complicité de l’ancienne puissance coloniale le 29 mars 1959 à Bobangui dans la Lobaye de son retour de Berberati.
Hier mardi 29 mars 2022, le président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra, accompagné du président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji, du premier ministre Félix Moloua et de certains membres du gouvernement, ont procédé aux dépôts de gerbes de fleurs au monument de Barthélemy Boganda à Bangui et au mausolée de Barthélemy Boganda à Bobangui, situé à 85 kilomètres de la capitale Bangui.
Les cérémonies commémoratives sont marquées par le dépôt des gerbes de fleurs, la sonnerie aux morts, la levée des couleurs, l’hymne national, suivi d’une minute de silence en la mémoire du feu Père-fondateur, Barthélemy Boganda. D’après plusieurs Oubanguien ce crash est un attentat programmé par l’ancienne puissance coloniale connu de tous les Centrafricains d’ailleurs qu’est la France. C’est ce qui a poussé ce pays a classé ce dossier secret défense jusqu’aujourd’hui.
Or, les Centrafricains ne sont pas prêts a digéré ce mensonge grotesque fomenté de toute pièce. Cette question a même fait l’objet des débats lors du tout récent Dialogue Républicain avec une recommandation demandant la déclassification des secrets-défenses sur la mort du Père-fondateur de la RCA, Barthélémy Boganda. Ce dernier a misé sa politique sur ses cinq (5) verbes à savoir, «se Nourrir, se Vêtir, se Loger, s’Instruire et se Soigner.
Cependant, ces cinq (5) verbes ne sont pas pris en compte par ces prédécesseurs par la faute de la mauvaise politique étrangère qui, à chaque dix ans, change de régime en RCA. Il faut avouer que les multiples crises qui se sont succédés dans le pays après sa mort, ont connu la bénédiction de cette France à travers les propres fils du pays qui ont des comportement peu scrupuleux, considérés comme des démons de la haine qui complotaient contre leurs frères.
La Rédaction