Le Dialogue Républicain, promis depuis près d’un an par le Président Faustin Archange Touadéra, se déroulait du 21 mars au 27 mars 2022 à l’hémicycle de l’Assemblée nationale à Bangui. L’objectif de ces réunions, était de trouver des solutions pour que la République centrafricaine puisse éventuellement sortir de l’impasse et obtenir une indépendance totale. C` est pour cette raison que les participants au dialogue ont formulé 600 recommandations à l’issue d’une semaine de discussions.
Une étape importante dans le développement ultérieur de la RCA sera une meilleure inclusion et représentation de la jeunesse dans la vie de la République. Reconnaissant que l’avenir appartient aux jeunes, les participants au dialogue républicain se sont penchés sur l’amélioration de la représentation des jeunes dans les différentes sphères de la vie en RCA.
Parmi les mesures concrètes formulées par les participants au dialogue étaient d’organiser les jeunes de tout le territoire du pays selon leurs propres régions afin de mieux rédistribuer et exploiter les ressources des régions et de subventionner les activités de la jeunesse par l’État.
De plus, il a été formulé au cours du dialogue qu’il faut renforcer les capacités et les ressources de la Jeunesse Pionnière Nationale et établir ses départements sur tout le territoire de la RCA. En outre, il conseillé de créer les conditions d’une participation effective des jeunes, des minorités, des personnes handicapées et des personnes vulnérables à la gestion des affaires publiques par des mesures positives et concrètes en réponse à la discrimination.
Le dialogue républicain a aussi bien formulé des mesures législatives qui visent à améliorer les conditions de la jeunesse centrafricaine. Par exemple, afin de mieux se concentrer sur les questions concernant la jeunesse, les participants au dialogue ont proposé de séparer le Ministère de la Jeunesse de celui en charge des sports. D’ailleurs, il faut créer une loi propre aux jeunes à l’exemple de la loi de la parité. Finalement, il faut réviser toutes les lois qui entravent la participation politique des jeunes aux processus de prise de décision et de consolidation de la paix.