L’Enseignement Supérieur de la République centrafricaine, aura désormais un cadre juridique de régulation. C’est à l’issue d’un débat à l’Assemblée nationale, suivi de son adoption par acclamation par les élus de la nation le jeudi 14 avril 2022. Cette loi va créer une agence nationale de qualité, l’accréditation de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et l’innovation technologique.
Cette loi initiée par le gouvernement centrafricain et adopté par l’Assemblée nationale vient à point nommé pour réorganiser la formation universitaire en Centrafrique, pour être sur un même pied d’égalité de formation internationale reconnue par le Conseil Africain et Malgache et l’Enseignement Supérieur (CAMES).
Au sortir des débats, le ministre de l’Enseignement Supérieur, Jean Laurent Sissa Magalé, qui a défendu valablement ce projet de loi a déclaré que «mes pensées vont directement vers le chef de l’Etat par rapport au développement de capital humain. J’ai reçu mandat de travailler dans le capital humain et ce travail et orienté dans ma lettre de mission. Il est question de pouvoir faire en sorte qu’on puisse développer le capital humain de revenir à la normal et notre enseignement supérieur soit de qualité. On doit aller vers cette excellence. La devise de l’Université de Bangui, c’est l’excellence au cœur de l’Afrique», a expliqué le membre du gouvernement.
Cette loi adoptée par les élus de la nation va-t-elle éradiquer définitivement certains problèmes enregistrés au niveau de l’enseignement supérieur ? Le ministre Jean Sissa Magalé répond en ces termes, «cette loi, c’est comme un balai. C’est vrai qu’il y a des désordres. Mais, progressivement, on va revenir à la normale. Donc, il est nécessaire parce que tout ce qui nous a été reproché en termes de qualité d’enseignement, de suivi, de visibilité et de la baisse de niveau des étudiants, nous permettra d’avoir un cadre nécessaire pour pouvoir ajusté, harmonisé le programme. Avec le ministère, le rectorat et les établissements de l’enseignement privé, ont droit faire de sorte qu’avec cette agence, on va aller vers l’excellence. Merci aux honorables députés qui ont mesuré la nécessité de pouvoir voter cette loi».
L’éducation et la formation de haut niveau est au centre de préoccupations du président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra, du gouvernement dirigé par Félix Moloua. Car, cela est inscrit parmi les cinq (5) verbes du père-fondateur Barthélémy Boganda qui dit «S’INSTRUIRE».
Auric De Jean Jovice Ouakara