Invité lors d’un point de presse organisé par Tôngôlô Ti Bé-Africa le Jeudi 14 Avril 2022 à l’hôtel Ledger Plazza. Monsieur Davy Yannick Andjida coordonateur du Réseau National pour la Sauvegarde des Acquis a de nouveau pris position favorable sur la question de la révision constitutionnelle.
La République Centrafricaine comme tous les autres pays du monde fait face au problème de l’évolution des sociétés humaines qui a une répercussion immédiate sur la vie de la Nation telle est la réalité à laquelle se confronte l’Etat Centrafricain et plus particulièrement les institutions Républicaines.
Invité ce jour lors d’un point de presse pour débattre de la question de la nécessité de la révision constitutionnelle, M. Andjida en tant que membre de la société civile et de syndicat livre ses impressions sur cette question de révision constitutionnelle.
Il est évident que lors du dialogue Républicain du 21 au 27 Mars 2022 la question de la révision constitutionnelle a soulevé des polémiques et la rage des différents participants représentants des différentes couches sociales. Pour les uns, cette la Constitution du 30 Mars 2016 2016 doit être révisee pour favoriser le développement de la RCA.
Au demeurant, pour M. Andjida il s’avère incontestable voire nécessaire que cette constitution soit révisée pour des raisons légitimes qu’il souligne comme suit : « une constitution qui ne favorise pas le développement une constitution morte ». « Je suis d’avis pour la révision constitutionnelle. La Constitution du 30 Mars s’est faite dans la précipitation ce qui lui occulte le caractère Républicain propre à la Centrafricaine. Aussi cette dernière crée une insécurité quant à l’indépendance et l’autonomie des institutions. C’est claire presque tous les jours les organisations de la société civile ne cessent de crier à cette revion pouvant déboucher à une nouvelle constitution ».
Toutefois il martèle que même les pays comme les Etats Unis d’Amérique, le France et bien d’autres pays ont révisé leurs constitutions en fonction de l’évolution du temps et de leurs sociétés, pourquoi pas la RCA ? pour lui deux raisons constituent le fondement de sa position en ce sens que : « d’une part la nouvelle constitution doit favoriser pleinement le développement socio-économique de la République Centrafricaine, et d’autre part la nouvelle constitution doit inclure aussi les différentes recommandations issues du Dialogue Républicain ».
Par Éphrem Yalike